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 Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)

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Folriano Casanova
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Célébrité : Sam Claflin
Messages : 111
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

Présence RP : Tu verras ma poule
Je suis : un joueur qui a envie de jouer
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MessageSujet: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyMer 21 Sep - 10:03

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

Tu n’es vraiment pas bien. A vraie dire, tu ne sais pas trop pourquoi. Tu verrouilles ton portable après avoir reçu la confirmation de Lev, lui ayant donné rendez-vous chez toi dans deux heures, le temps que tu termines ta pause à l’internat. Tu as besoin de faire le point, de savoir ce qu’il se passe dans ta petite tête, mais également de calmer le jeu avec Lev. La dernière fois ça n’avait pas été glorieux, lui ayant annoncé ta réconciliation avec Alexandre. Tu étais de nouveau avec lui, malgré tout, tu ressentais ce malaise étrange qui ne voulait pas te quitter. Pourquoi ? Pourquoi tu pensais à lui ? Pourquoi votre conversation ne cessait de tourner en boucle dans ta tête. Durant une heure tu ne cessas de penser à ce qui allait se passer, si tu ne faisais pas mieux d’annuler, si tu ne ferais pas mieux de faire marche arrière…Pourtant, tu n’en fis rien. Quand ta pause fut terminée, tu allas te changer dans les vestiaires, enfilant tes vêtements de rues pour mettre ton uniforme dans ton casier. Une fois terminé, tu salues quelques personnes et files droit vers le parking pour prendre ton véhicule et rentrer chez toi. Tu es nerveux, peut-être un peu trop, voire beaucoup trop. Tu roules relativement vite, voulant au moins prendre une douche avant que Lev rapplique chez toi. Tu pues l’hôpital et tu t’étais pratiquement fait gerber dessus par un enfant de six ans. Bon, presque pas totalement, il avait visé tes chaussures heureusement.

Vingt minutes plus tard tu te retrouves chez toi, ayant garé ta voiture dans ton garage pour filer droit vers la douche, semant tes vêtements ici et là. Oui, tu n’as jamais été très ordonné lorsque tu te sens pressé. Ta douche fut rapide et tiède, histoire de te remettre les idées en plus. Cheveux mouillés, tu t’habilles enfilant un simple jeans et un tee-shirt blanc à courte manche. Les cheveux légèrement en bataille, tu regardes l’heures. Lev ne devrait plus tarder et tu pris la peine de rapidement foutre le bordel de chez toi hors de sa vue…Ben quoi…vous connaissez pas la maitrise des vêtements sous le canapé, ou encore, du bordel dans les placards ? Ben toi, tu es passé maître en la matière et ta femme d’ouvrage pétait littéralement un plomb quand elle venait ranger. Une fois que ça te semble plus ou moins rangé, tu vas prendre un verre d’eau dans le cuisine, faisant couler ton café. Tu vas en avoir vachement besoin, quoi que, l’alcool aussi aurait pu être une solution dans l’immédiat. Poussant un soupire lassé, tu observes ton café couler dans la cafetière avec une attention toute particulière, sursautant en entendant la sonnette raisonner dans la villa. Ton cœur s’accélère brusquement, ta gorge se serre et tu déposes ton verre vide sur l’évier. Calmement, tu te diriges vers la porte d’entrée ou l’ombre de Lev s’y reflète de l’autre côté. L’espace d’un instant tu hésites à ouvrir, pourtant, tu finis par tourner la poignée pour ouvrir la porte et lui faire face.

« Salut…entres. » Ta voix est assez faible et tu ne peux pas t’empêcher de le regarder. Te décalant pour le laisser passer, tu refermes la porte derrière lui, prenant soins de fermer à clef. Ben quoi, il vaut mieux prévenir que guérir. Une fois fait, tu passes une main dans tes cheveux, te tournant de nouveau vers le jeune homme. Il t’a manqué, réellement. En peu de temps Lev avait pris une importance flagrante à tes yeux, bien trop d’ailleurs. Te mordant l’intérieur de la joue, tu lui fais signe d’avancer pour aller au moins dans le salon. De toute façon, il connaissait la villa pour y être déjà venu régulièrement. « Tu veux quelque chose à boire ? » Oui, tu tournes autour du pot, simplement parce que tu ne sais pas trop comment aborder le sujet. Devais-tu plonger tête baissée et être complètement franc ? Lui dire qu’il te manquait, que tu n’arrêtais pas de penser aux derniers moments passés ensemble ? Etais-ce seulement une bonne idée en sachant que tu étais en couple avec Alexandre.




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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyMer 21 Sep - 21:22

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

Une semaine. Voilà le temps qu'il avait fallu à Folriano pour craquer et m'envoyer un message me disant qu'il fallait absolument qu'on se parle, et que je lui manquais. J'ai été un peu dérouté en recevant son message, parce que je ne m'y attendais absolument pas : connaissant sa relation avec Alexandre et la violence de mes propos lors de notre dernière confrontation, je n'aurais pas pensé qu'il reviendrait vers moi. Ou pas de si tôt, en tout cas... Mais il faut croire que j'avais tord et une toute petite partie de moi en est heureuse.

Seulement une toute petite partie. Parce que le reste est plus un mélange de colère sourde pour une raison assez évidente, d'appréhension là encore très clairement justifiée, de peur et de lassitude. Pourquoi ? Parce que si une semaine est un temps relativement court pour toute personne normale, c'est une éternité pour quelqu'un qui est en chute libre, et c'est exactement ce que je suis depuis qu'on s'est quitté ce jour là à l'hôpital et son texto m'a fait prendre conscience de mon état absolument misérable. Alors, j'ai peur. J'ai peur qu'il ne remarque les cernes très prononcés sous mes yeux, signes que je n'ai pas fermé l'oeil plus de six heures toutes nuits confondues. J'ai peur qu'il se demande pourquoi je porte un jeans dont le tissu de la jambe droite est sectionné au niveau du genou pour laisser place à un bandage sanguinolent autour du mollet. Qu'il ne comprenne pas mon état de décrépitude générale, en somme.

Et évidemment, il reste la lassitude. Parce qu'au fond, je suis fatigué. Fatigué physiquement, mais surtout mentalement parce que je n'ai jamais été aussi bas dans ma vie et qu'au lieu de me battre pour ne pas devenir exactement la loque que je suis devenu, je me suis laissé sombrer sans retenue. Mais ça, il n'a pas besoin de le savoir et il ne s'en rendra pas compte du tout, de toute façon. J'aurais pu m'épargner une discussion qui ne fera sans doute qu'ajouter à ma lassitude, mais j'ai tout de même choisi d'accepter de le voir, uniquement à cause de ce que je ressens pour lui et de cette infime partie de moi qui est heureuse d'avoir de ses nouvelles.

Pourtant, une fois devant sa porte, je ne sonne pas tout de suite : j'allume une cigarette et prend le temps de la fumer tout en grattouillant la tête de Zima, assise à côté de moi, mon regard englobant une nouvelle fois la villa. J'ai toujours trouvé cet endroit magnifique, même si je suis habitué au confort propre aux personnes aisées. C'est peut-être parce que c'est sa maison à lui, va savoir... J'aspire une dernière bouffée de fumée, envoie voler la cigarette d'un geste expert et presse la sonnette, retenant ma respiration. Le temps qu'il vienne m'ouvrir, je fais de mon mieux pour me rendre à peu près présentable, rajustant ma veste en cuire pour cacher le bandage de mon tatouage à l'épaule fraîchement encré avant de me rendre compte qu'il dépasse du col de mon T shirt de toute façon. Je sais que Folriano arrive, parce qu'il est très certainement aussi tendu et impatient que moi et qu'il devait se tenir prêt, et quand je sens du mouvement de l'autre côté de la porte, je laisse échapper la fumée par mes narines, les dernières volutes se dissipant tandis que Folriano apparaît dans mon champ de vision.

Il m'invite à entrer et je ne dis rien, me contentant d'avancer dans le couloir en évitant de trop boiter pour ne pas éveiller ses inquiétudes, sachant pertinemment qu'en bon étudiant en médecine, il va le remarquer de toute façon. Zima me suit, tout aussi tendue que moi. Elle adore Folriano et d'habitude, elle lui aurait sauté dessus, mais même elle a pu comprendre que quelque chose d'important se passe et se contente de s'arrêter où je m'arrête. Je ne l'ai pas amenée par hasard : mon cerveau me dit que c'est pour avoir l'air plus menaçant, pour faire comprendre à Folriano que je suis énervé et sur la défensive. Mon coeur, en revanche, sait pertinemment qu'elle est juste là parce que sa présence est rassurante et que je n'aurais pas pu arriver à venir sans elle...

Je m'avance sur son invitation jusqu'au salon, toujours muré dans le silence. Il me propose à boire, et je ne sais pas vraiment comment me comporter sur le moment, alors je laisse mon instinct prendre le dessus et dis la première chose qui me vient : "Non, je ne suis pas venu ici pour ça." Voilà, c'est tout, je n'ai pas envie de lancer la discussion, estimant que je ne suis pas en tord et que c'est à lui de faire les efforts, puisque c'est lui qui veut parler. L'idée que je suis peut-être un peu trop dur me traverse vaguement l'esprit, avant que je ne me remémore cette journée maudite où je me suis laissé briser le coeur et décide qu'au final, il ne s'en tire pas trop mal vis à vis des répliques assassines.

Ne sachant trop que faire, je plie les bras sur mon torse, comme à chaque fois que je suis embarrassé, et me ravise immédiatement en sentant la douleur vive émaner de mon épaule gauche. Ah, oui, le tatouage, c'est beau, mais putain ce que ça fait mal... Je reste donc bras ballants, au milieu de cette pièce que je ne connais que trop bien, avec cet homme qui était au centre de ma vie il n'y a pas si longtemps...
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Folriano Casanova
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyMer 21 Sep - 22:15

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

Tu ne prêtes pas directement attention à son physique, pourtant, tu aurais dû. A vraie dire, tu es complètement perdu face à ton propre comportement, tes propres idées. Tu le laisses entrer avec son chien, apparemment, elle aussi te boude et tu en es mécontent. Tu as toujours adoré les animaux, grand défenseur de la cause. Autrefois, la chienne t’aurait sauté dessus, mais pas aujourd’hui. Les chiens sont très réceptifs aux sentiments humains, aux tensions également. La pauvre, elle était plongée en plein dedans. Il sent la fumée de cigarette fraiche, tu sais donc qu’il a fumé. En soit les fumeurs ne te dérangent pas, tant qu’ils ne fument pas chez toi…parce que oui, tu ne fumes pas, en tout qu’à tu ne fumes plus depuis deux ans maintenant. Fermant la porte, tu te diriges vers le salon lui proposant à boire, cherchant à calmer la tension évidente qui s’est installée entre vous. Tu détestes cette situation, alors qu’autrefois, vous aviez partagez de nombreux fous rires sur ce même canapé qui semblait bien froid aujourd’hui. "Non, je ne suis pas venu ici pour ça." Tu pousses un soupire face à sa réponse. Au fond, tu t’y attendais. Tu aurais certes aimé qu’il se montre moins froid, mais tu ne t’attendais pas aux grandes démonstrations d’attention ou encore d’affection. Non, le froid était palpable et tu pris cette fois la peine de le regarder avec plus d’attention, plus de sérieux. Et là, tu te fige légèrement, alors que tes muscles suivent le même mouvement.

Tu fronce doucement les sourcils. Lev a des cernes qui laissent clairement voir un manque de sommeil, doucement, ton regard descend pour l’examiner. Défaut professionnel. Tu peux remarquer un bandage sanguinolent sous son pantalon déchiré. Qu’avait-il fait ? Que lui arrivait-il… « Lev…non de dieu, mais c’est quoi ce bandage ! » Tu ne penses même plus à votre distance, approchant rapidement de lui pour t’accroupir alors que tu sens la truffe de son chien venir s’écraser sur ta joue. Tu ne lui laisse pas le choix, redressant le pan de son pantalon. « Il faut changer ça…et ne me dit pas non, tu vas t’asseoir sur le canapé, on parlera en-même temps…tu vas chopper une infection et… » Tu avais levé les yeux vers lui, te redressant par la même occasion pour lui faire face. Il est comme ça depuis quand ? Tu te surpris à comprendre la réalité plus vite que nécessaire. Etais-ce de ta faute ? Tu le craignais et le voir ainsi te faisait un mal de chien. Tu l’examine encore, cherchant d’autres blessures quand tu vois un tatouage dépasser de son col. « Depuis quand tu as un tatouage ? Tu sais quoi va t’asseoir. » Tu vois qu’il n’est absolument pas chaud pour y aller mais déjà, tu prends un air beaucoup plus sérieux voir froid. Non, tu ne vas absolument pas le laisser jouer avec sa santé, il ne faut pas abuser non plus. « Lev, il n’y a pas de discussion à avoir, tu vas t’asseoir point ! Je vais juste changer ton bandage, je ne te demande pas la mort. »

Tu recules de plusieurs pas, l’entendant râler mais, déjà, tu t’éloignes vers la salle de bain pour chopper ta trousse de secoure digne d’un étudiant en médecine. Ben oui, tu dois clairement t’équiper en cas d’urgence et là, ça en était une. Remplissant une bassine d’eau tiède, prenant du désinfectant ainsi que la trousse, tu reviens dans le salon où enfin Lev avait décidé de s’asseoir dans le canapé. Arrivant vers lui, tu déposes la bassine sur la table basse et enfile des gants en latex tout en sortant de quoi le soigner. « Tu t’es fait quoi ? Et pitié, ne me réponds pas rien, je ne suis pas stupide non plus. Enlève ta chaussure et met ton pied sur mon genou. » Tu tournes doucement ton regard vers lui. Un regard anxieux, réellement, parce que oui, tu t’inquiètes et pas qu’un peu. A vraie dire, tu ne sais pas comment réagir face à ce comportement. Se foutait-il en l’air consciemment ou c’était-il passé quelque chose depuis une semaine qui justifierait ça ? Putain, tu n’as qu’une envie, lui dire de se confier, de te parler, que tu es là pour l’écouter et le conseiller. Pourtant, tu sais que ces paroles ne seraient pas bien prises à cause de ce qui c’était passé entre vous et ça te peinait. Allait-il se confier ? Non, tu étais pratiquement sûr qu’il allait t’envoyer bouler. Le méritais-tu ? Peut-être un peu, mais pas totalement. A vraie dire, tu ne sais plus ce que tu mérites ou non…tu n’as jamais été aussi paumé dans ta vie qu’à l’heure actuelle.

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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyMer 21 Sep - 23:32

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

J'entends son soupire mais fais semblant que ce n'est pas le cas, ne voulant pas montrer un signe de faiblesse ni même de remords. Pourtant, je ne peux rester impassible lorsqu'il fronce les sourcils et semble me scanner de la tête aux pieds : je me sens mal à l'aise, prenant conscience en même temps que lui de chaque détail misérable de mon apparence. Moi qui ne voulait absolument pas qu'on s'attarde là-dessus, c'est loupé...

Evidemment, il remarque tout de suite le bandage que je me suis moi-même fait à la hâte et qui suinte maintenant, cachant une plaie mal nettoyée. Peut-être qu'avec un peu de chance, c'est la seule chose qu'il va remarquer... Lorsqu'il se précipite vers moi et s'agenouille devant ma blessure, j'ai un mouvement de recul inconsidéré, comme pour me défendre d'une agression qui n'a bien entendu aucune raison d'être. C'est dans un moment comme celui-ci que je me rends compte de l'étendue des dégâts : je me suis tellement renfermé à cause de ce qui s'est passé que j'en viens à me demander s'il serait capable de violence, alors qu'il ne cherche visiblement qu'à m'aider, en bon docteur qu'il est. Même Zima a compris ça, parce qu'elle aurait déjà sauté à la gorge de quiconque me menacerait alors que là, elle vient lui prêter son assistance en venant se frotter à lui, ce qui me pince un peu le coeur...

Je grimace quand il touche à mon pantalon mais ne bouge pas alors qu'il me demande de m'asseoir, n'étant pas particulièrement d'accord avec cette proximité soudaine, même si elle reste purement médicale : ce n'est pas parce que je vais perdre ma jambe à cause de la gangrène - dans le pire des cas - que je vais oublier ce qui s'est passé entre lui et moi, ce qu'il m'a fait, tout ça parce qu'il s'occupe de moi, surtout quand ça relève plus du réflexe professionnel que d'une réelle préoccupation pour moi. Il se relève et m'examine de plus près, probablement à la recherche d'autres plaies dissimulées, comme si j'avais passé ma semaine à me faire tabasser dans toute la ville. Pourtant, il repère quand même mon tatouage et je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel : c'est bien la dernière chose dont j'ai besoin, un jugement sur mon tatouage, et c'est avec difficulté que je retiens un "Qu'est-ce que ça peut te faire ?"

Je suis sur le point de décliner son aide, et possiblement m'en aller quand je perçois le changement de ton dans sa voix qui suggère que je vais prendre une trempe si je ne m'exécute pas et avant que je puisse répliquer, il s'en va, me laissant seul avec Zima. Je la regarde, haussant un sourcil pour demander son avis et elle me lèche la main, ce que j'interprète comme voulant dire "Aller, Lev, t'arrêtes de faire le con et t'es gentil !" Faisant confiance à l'intuition canine que je viens d’interpréter, je me laisse tomber dans le canapé, avachi sur le dossier la tête dans les mains. Folriano revient sans trop tarder avec tout un attirail qui à l'air bien exagéré pour une simple plaie, mais je ne veux pas le froisser plus que nécessaire et je ne dis rien du tout, le laissant se préparer.

Je pose à contre-coeur mon pied sur son genou et reste silencieux pendant quelques secondes, jaugeant si je dois répondre ou non à sa question... Je vois bien qu'il se fait du soucis et qu'il tente d'arranger les choses entre nous, mais ma blessure est toujours à vif et je ne peux pas simplement faire comme si rien ne c'était passé... Pourtant, nous sommes si près de ce qu'on avait avant, de se confier l'un à l'autre sur tout et n'importe quoi... C'est tellement tentant de se laisser aller, et une semaine plus tôt, il aurait été le premier au courant de ma blessure, se serait peut-être même foutu de moi et on en aurait ri... Quoi que, une semaine plus tôt, cette blessure n'aurait jamais eu l'occasion d'arriver.

L'idée de lui répondre "Rien." juste pour voir sa tête me traverse l'esprit, mais repart aussitôt, parce que je sais très bien que si je fais ça, je perds définitivement toute chance de reconstruire quoi que ce soit avec lui, et j'ai beau faire le fier, le dur, le distant, le rancunier et bien d'autres choses, ce n'est absolument ce que je veux dans le fond. "J'ai merdé au boulot. J'ai pas fait attention à un nouveau chien qu'on a à entraîner et qui était un peu agressif, il m'a mordu, fin de l'histoire." Non, ce n'est pas vraiment la fin de l'histoire, en fait, c'est loin d'être toute l'histoire, mais je ne veux pas lui dire. "Ca ne serait pas arriver si je n'étais pas épuisé et tout le temps distrait."

Ce n'est pas une confession à part entière, ni même une explication logique à ce qui s'est passé tout au long de la semaine, mais c'est un bon compromis entre lui cacher la vérité parce que je lui en veux et tout lui raconter parce que je tiens à lui et qu'il a le droit de savoir, surtout quand ça le concerne. Je cherche son regard, pour voir s'il comprend le sous-entendu, le "C'est à cause de toute cette merde entre toi et moi." tout en évitant de mentionner le tatouage, en espérant qu'il l'oublie, parce que ça risque d'être plus compliqué à expliquer, surtout s'il s'aperçoit que la situation est plus complexe qu'une simple crise artistique...

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Folriano Casanova
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyJeu 22 Sep - 0:02

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

Tu avais vu son mouvement de recul et, sincèrement, ça t’avait fait mal. Pensait-il que tu pouvais lui faire plus de mal que tu ne lui en avais déjà fait ? Que tu serais capable de lever la main sur lui ? Non, tu ne le saurais pas. Tu finis par aller chercher le nécessaire pour le soigner, le laissant dans le salon quelques instants avant de revenir. Son pied se pose sur ton genou et tu te fixes sur sa blessure. En tout cas, tu essayes. Tu ne peux t’empêcher de te mordre l’intérieur de la joue en préparant un nouveau bandage, de quoi nettoyer la plaie, le désinfectant. C’est stupide, mais le fait que son pied soit sur ton genou te rend nerveux. Cette proximité tu ne l’avais pas imaginé, tu n’aurais pas pu en sachant ce qui c’était passé une semaine auparavant. Et pourtant tu devais absolument te concentrer sur tes gestes, quoi que, désinfecter et nettoyer une plaie ce n’est absolument pas compliqué…en temps normal. Oui, parce que ces derniers tu es distrais, la tête dans les nuages, anxieux et nerveux. Tu suis à peine les cours en classe, te surprenant à écouter une phrase sur deux. Tu oublies de faire des trucs à l’hôpital, heureusement ça ne touche jamais tes patients sinon tu aurais vite été dans la merde. Mais cette situation n’était plus possible et apparemment, elle n’était pas mieux Lev. Continuant de te mordre la lèvre, tu défais doucement le pansement franchement mal fait du jeune homme, dévoilant ainsi une plaie récente et mal nettoyée.

"J'ai merdé au boulot. J'ai pas fait attention à un nouveau chien qu'on a à entraîner et qui était un peu agressif, il m'a mordu, fin de l'histoire." Tu lèves légèrement les yeux vers lui, déposant l’ancien pansement sur le sol pour commencer à nettoyer la plaie à l’eau clair. Il faut que tu vois l’étendu des dégâts et surtout, que tu examines la plaie pour voir si celle-ci ne c’était pas infectée. Surtout que bon, une morsure de chien ça peut rapidement tourner au drame. Ça ne lui ressemble pas ce genre de comportement. "Ca ne serait pas arriver si je n'étais pas épuisé et tout le temps distrait." Tu stoppes légèrement ton mouvement, n’osant pas le regarder avant d’enfin lever les yeux vers lui pour croiser son regard. Tu te mords davantage l’intérieur de la joue au point de te faire mal, ne sachant pas trop quoi répondre sur le coup. Une fois la plaie nettoyée, tu l’observes sous toutes les coutures, décidant de prendre la parole. « J’arrêtes pas d’y penser aussi Lev…je fais conneries sur conneries à l’hôpital ou encore à la fac, j’arrive plus à suivre un cours convenablement. » Doucement, tu prends le désinfectant et tu en imbibes un coton, n’ayant vu aucuns signes d’infection ce qui eut le don de clairement te rassurer. « ça va piquer. » Sur ces belles paroles tu appliques le désinfectant sur sa plaie, y mettant une bonne dose. Pas pour lui faire mal, non, mais pour bien imbiber la plaie et ainsi la désinfecter le plus possible.

Une fois fait, tu prends le bandage entre tes doigts, enroulant sa blessure avec des gestes experts et précis. « Dis-moi ce qu’il se passe Lev…Parles moi, s’il te plait. » Attachant sa bande, tu lèves enfin les yeux vers lui, plongeant ton regard dans le siens. Il a l’air si fatigué, tellement mal en point. Tu ne peux pas le voir comme ça, pas à cause de moi. « ça ne te ressemble pas de te faire mordre, encore moins de te faire tatouer. D’ailleurs, tu t’es fait tatouer quoi ? » Bon d’accord tu es curieux de nature, mais bon, encore une fois ça ne lui ressemblait pas. Il ne t’avait jamais parlé de se faire tatouer avant, il n’avait jamais laissé sous-entendre qu’il désirait passer sur la table d’un tatoueur. Tu enlèves tes gants, les retournant pour les jeter avec les cotons et l’ancienne bande. Une fois que ce fut fait, tu viens gratter légèrement la tête du chien avec une douceur infinie comme tu aimais tant le faire. « Je suis sûr qu’au fond, elle est aussi inquiète que moi, hein ma belle. » Tu souris doucement au chien, essayant de faire parler Lev d’une façon ou d’une autre. Cessant tes caresses, tu replaces ton regard dans celui du jeune homme, la gorge serrée, l’estomac noué. « Tu me manque Lev…véritablement…j’arrive pas à faire semblant de ne pas penser à toi. Je peux pas te voir comme ça, s’il te plait, explique moi. » Ta voix est suppliante. Tu aimerais poser une main sur lui, avoir un quelconque contact avec le jeune homme. Tu n’oses pas, tu as peur de t’en ramasser une, de te faire rejeter. Tu le mériterais.


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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyJeu 22 Sep - 1:32

Folriano Casanova a écrit:
Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

Il ne répond pas directement à ma provocation, trop occupé à s'occuper de ma plaie. Il la nettoie délicatement, et je peux pour la première fois me rendre compte de la profondeur de la morsure, bien plus importante que ce que je n'avais imaginé. J'aurais peut-être du aller à l'hôpital, faire recoudre ça par quelqu'un de compétent au lieu de l'éponger avec une serviette pas très propre et un bandage fait maison, seulement vu ma... "condition"... le jour de l'accident, je risquais bien plus gros à aller à l'hôpital que l'inverse. Je risquais de perdre mon job, mon semblant de réputation, Joanna bien que ce ne soit pas une grosse perte, elle est tout ce qu'il me reste ici, ce qui montre bien ma détresse sociale du moment. Bien sûr, si ne nous étions pas disputé, j'aurais pu aller voir Folriano. Mais encore une fois, sans cette dispute, je n'aurais jamais atteint l'état dans lequel j'étais il y a trois jours, ni fais ce que j'ai commencé à faire...

Enfin, il parle, mais ce n'est pas la réaction à laquelle je m'attendais : il ne lève pas les yeux, toujours occupé avec mon mollet, mais de l'entendre se confier me fais plus de bien qu'il ne peut s'imaginer : savoir que je ne suis pas le seul à être totalement déboussolé, savoir qu'il ne m'a pas oublié, ou du moins pas encore, voilà ce dont j'avais besoin, une dernière branche à laquelle me raccrocher dans ma chute.

Lorsqu'il m'avertit que ça va faire mal, je ne peux résister à la douleur, mes doigts de pied se crispant sur son genou tandis que je me redresse du dossier d'un coup, ma main à mi-chemin de son épaule cherchant un contact rassurant avant de se rappeler du contexte. Alors que la douleur s'estompe, je retombe contre le dossier. Puis, vient le moment que j'attendais et redoutais. Il lève finalement le regard vers moi pour me demander exactement ce qui ne va pas, et je ne peux supporter de lui dire la vérité en affrontant le bleu de ses yeux alors je tourne la tête vers le mur à ma gauche, le fixant sans le voir.

Il n'a pas oublié le tatouage, évidemment, mais cette fois je saute sur l'occasion. Pas parce que je rêve soudainement de lui montrer mon tatouage, mais parce que ça pourrait le faire taire. Parce que, peut-être, il n'ira pas chercher plus loin que ça et je n'aurais pas à tout lui révéler et je pourrais continuer à me cacher. Je laisse tomber ma veste et relève ma manche sur mon épaule gauche. A travers le film plastique, sur ma peau meurtrie et rougie, on peut distinguer mon tatouage : un croissant de lune stylisé avec un flocon de neige lui aussi stylisé entre les extrémités. "Rien de spécial. Je me suis retrouvé chez le tatoueur pour un défi NERVE, et je suis ressorti avec ça. Ca me semblait une bonne idée sur le coup, et je ne le regrette pas." Je préfère préciser, pour ne pas qu'il s'imagine que je suis une de ses personnes qui se fait faire un tatouage sur un coup de tête et le regrette quelques heures après.

Le silence revient, durant lequel Folriano finit de s'occuper de moi et caresse ma chienne, suggérant qu'elle doit se faire du souci pour moi, tout comme lui. Je ne sais pas si, sur le moment, je dois me sentir touché par cette attention ou triste de leur infliger ça. Particulièrement à Zima, parce qu'elle n'y est pour rien du tout. Lui, c'est une autre histoire, bien sûr...

Pendant un fol instant, j'ai l'espoir que la discussion s'arrête là, ou qu'elle emprunte un chemin différent, mais il fixe à nouveau ses yeux sur moi et le ton de sa voix me pousse dans mes retranchements : il souffre de la situation au moins autant que moi et veut vraiment savoir ce qui ne va pas. Comment est-ce que je peux continuer à lui cacher ce qui se passe ? La réponse est très simple : je ne peux pas.

En guise de protection avant ma révélation, je ramène mes jambes contre mon buste en faisant attention de ne pas réouvrir ma plaie. Cette fois ci, je n'ai pas d'autre choix que d'affronter son regard si je veux qu'il se rende compte. "J'ai fait une grosse connerie, Folriano... Pire que tout ce qu'on a pu faire toi et moi." Mon coeur bat à tout rompre et je sens ma gorge se nouer, luttant désormais pour continuer à parler. "Mais je pouvais pas faire autrement... Je... Tout ce qui s'est passé ce jour là à l'hôpital, je ne sais pas si tu te rends bien compte de l'ampleur que ça a, pour moi. Ca fait une semaine, et plus les jours passent, moins j'arrive à supporter tout ça." Je sens que la colère que j'avais stockée contre lui a totalement disparue à cet instant, que tout ce dont j'ai besoin, c'est de dire ce que j'ai sur le coeur, même si c'est humiliant, même si c'est dur. "J'arrive toujours pas à comprendre comment on en est arrivé là... Aujourd'hui encore, on sait très bien tous les deux qu'il y a quelque chose qu'on ne peut pas ignorer, mais je t'assure que j'ai passé ma semaine à essayer de te rayer de ma vie, de faire comme si tu n'existais plus. Je voulais juste que ça s'arrête, parce que j'arrive plus à rien." Je pourrais m'arrêter là, mais l'idée ne me traverse pas l'esprit : j'ai besoin de son aide, quoi qu'il en coûte.

"J'ai pas fait que me faire un tatouage... J'avais passé une journée médiocre, peut-être la pire depuis qu'on s'est... Enfin, je sais que des trucs louches se trament là-bas, et je voulais juste que ça s'arrête... On m'a donné quelque chose, je sais pas trop quoi, mais j'en ai pris. Une grosse, grosse dose. Et j'ai bu." Voilà, le passage pathétique. Je sens la panique me gagner, parce que j'ai peur de sa réaction. Je détourne le regard, trop perturbé par le sien. "J'ai pas de souvenir de ce qui s'est passé après, je me suis réveillé sur la plage, complètement mal avec plusieurs bleus un peu partout, et je suis allé travailler. Je sais pas pourquoi, je crois que j'étais encore sous l'effet de... Enfin, c'est comme ça que je me suis fait mordre, c'est de ma faute. J'aurais jamais du faire ça, je sais, mais... J'avais besoin que ça s'arrête, je peux pas vivre comme ça, j'ai fait que partir en vrille toute la semaine, pas juste ce jour là, mais j'ai l'impression de jamais toucher le fond..."

Voilà, tout est dit. Je ne sais pas où me mettre, ni comment me comporter. Ce que je sais, c'est que je ne dois pas le regarder, parce que j'ai trop peur.

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Folriano Casanova
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyJeu 22 Sep - 20:15

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"Rien de spécial. Je me suis retrouvé chez le tatoueur pour un défi NERVE, et je suis ressorti avec ça. Ça me semblait une bonne idée sur le coup, et je ne le regrette pas." Tu regardes le tatouage et sa peau meurtrie. Tu n’as jamais été très fan des aiguilles, et ce, malgré le fait que tu sois un étudiant en médecine. Faire des piqures ne te dérange absolument pas, mais te faire piquer, là c’est autre chose. Puis, te faire tatouer ne t’avait jamais traversé l’esprit. Ainsi, c’est à cause de Nerve qu’il se retrouve avec un tatouage sur l’épaule. Charmant. Faut dire que si tu avais reçu le même défi tu n’aurais absolument pas hésité. Pourtant, tu sais que contrairement à lui, toi, tu aurais sûrement regretté par la suite. Parce que bon, déjà, tu te serais ramené chez le tatoueur avec une bonne dose d’alcool dans le sang, histoire de ne pas tomber raide sur la table. Tu lèves simplement les yeux vers lui, détachant ainsi ton regard de ce tatouage qui ne quittera plus jamais sa peau. « Pense à bien désinfecter… » Seuls mots qui sortent de ta bouche, seules paroles que tu trouves convenables à dire. Certes, ce n’était pas les meilleures des paroles, mais au final, que pouvais-tu dire de plus ? Toi-même tu fonçais tête baissée dans le jeu, ne cherchant pas à refuser les défis. Le dernier en date était d’avoir ouvert des cages du zoo, tu es capable de beaucoup voir du pire.

Tu caresses doucement sa chienne, cherchant à engager une conversation que tu aurais aimé normal, voir banale. Mais non, ce n’est pas le moment, tu veux savoir, tu veux comprendre. Tu aimerais juste qu’il se confie à toi, qu’il puisse te dire ce qui le pousse à agir de la sorte. Tu le vois replier ses jambes sur lui-même, croisant enfin ton regard avec le siens. Etrangement, tu sens que ses paroles ne vont pas être faciles à dire. "J'ai fait une grosse connerie, Folriano... Pire que tout ce qu'on a pu faire toi et moi. ‘’ Tu fronces les sourcils, le cœur battant dans ta poitrine plus rapide. Qu’a-t-il fait ? Tu as peur de ce qui va suivre, comme si tu te sentais furieusement en danger. Tu vois qu’il n’est pas bien et ça ne fait qu’empirer ton sentiment de malaise. "Mais je pouvais pas faire autrement... Je... Tout ce qui s'est passé ce jour là à l'hôpital, je ne sais pas si tu te rends bien compte de l'ampleur que ça a, pour moi. Ca fait une semaine, et plus les jours passent, moins j'arrive à supporter tout ça." Ton cœur se serre et tu baisses légèrement les yeux. Tu te sens davantage coupable de ce qu’il va bientôt te dire, même si tu ne sais pas encore ce qu’il a fait. C’est de ta faute si il est comme ça, si sa vie part autant en vrille que la tienne. "J'arrive toujours pas à comprendre comment on en est arrivé là... Aujourd'hui encore, on sait très bien tous les deux qu'il y a quelque chose qu'on ne peut pas ignorer, mais je t'assure que j'ai passé ma semaine à essayer de te rayer de ma vie, de faire comme si tu n'existais plus. Je voulais juste que ça s'arrête, parce que j'arrive plus à rien."

Ta gorge se serre et tu passes une main sur ton visage, tremblant, mal, réellement. Tu as l’impression que ton monde est en train de s’écrouler, que tu manques d’air également. Tu te sens étouffer, oppressé. "J'ai pas fait que me faire un tatouage... J'avais passé une journée médiocre, peut-être la pire depuis qu'on s'est... Enfin, je sais que des trucs louches se trament là-bas, et je voulais juste que ça s'arrête... On m'a donné quelque chose, je sais pas trop quoi, mais j'en ai pris. Une grosse, grosse dose. Et j'ai bu." Tu relèves brusquement les yeux vers lui. Il avait fait quoi ? Non mais, ils ont quoi tous à se droguer, à boire. Alexandre avait fait pareil, sauf que tu lui étais tombé sur le dos. Là, Lev te l’avouait et tu avais envie de lui mettre une claque dans la gueule. Oui, toi et la drogue c’est loin d’être une histoire d’amour. Néanmoins, tu pouvais également comprendre. A vraie dire, toi, tu te soulerais jusqu’à ce que tu tombes raide mort dans ces instants-là, sauf qu’à la place, tu te plonges dans le boulot. Il détourne les yeux de ton regard et toi, tu t’en veux parce qu’au final, tu sais que tu dois avoir un regard assez sévère. "J'ai pas de souvenir de ce qui s'est passé après, je me suis réveillé sur la plage, complètement mal avec plusieurs bleus un peu partout, et je suis allé travailler. Je sais pas pourquoi, je crois que j'étais encore sous l'effet de... Enfin, c'est comme ça que je me suis fait mordre, c'est de ma faute. J'aurais jamais du faire ça, je sais, mais... J'avais besoin que ça s'arrête, je peux pas vivre comme ça, j'ai fait que partir en vrille toute la semaine, pas juste ce jour là, mais j'ai l'impression de jamais toucher le fond..."

Il ne te regarde plus et toi, tu es complètement sur le cul. Il n’est pas bien, pire que ce que tu aurais pu prévoir ou encore imaginer. Doucement, tu te lèves et tu viens t’asseoir près de lui, te tournant complètement vers lui en pliant une jambe que tu mets sur le fauteuil. Tu te mords la lèvre assez fort quand, enfin, tu viens déposer une main sur sa joue pour l’obliger à te regarder, cherchant son regard. Instinctivement, ton pouce caresser sa peau de haut en bas dans des mouvements continus et doux. « Je suis tellement désolé Lev…J’aurais jamais cru que ça en arriverait là. Pourquoi tu n’es pas venu me voir… » Ton regard n’était plus du tout sévère, il était tendre, rempli d’inquiétude. Sa peau sous ta main te procurait des frissons que tu tentais de refouler. « Je ne peux pas te regarder couler comme ça… Tu l’as dit toi-même, il se passe quelque chose entre nous qu’on ne peut pas ignorer, mais ça ne doit pas te détruire non plus. Lev si… » Tu enlèves ta main de sa joue, parce que ce que tu vas dire te déchire littéralement les tripes. « Si tu veux je sors définitivement de ta vie…si tu penses que ça t’évitera de toucher le fond, que ça t’aidera…je...je sortirais de ta vie. »





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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyJeu 22 Sep - 21:45

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

Je ne relève évidemment pas l'absence de commentaire sur mon tatouage : je connais bien Folriano maintenant, je sais qu'il n'est absolument pas du genre à se faire tatouer, et je suis bien conscient qu'il est très difficile de ne pas prendre ma décision pour un coup de tête que je regretterai d'ici à deux mois à cause de l'état piteux dans lequel je me trouve.

Surtout maintenant qu'il sait tout ce qui m'est arrivé. Enfin, qu'il connaît les grandes lignes, je ne suis pas rentré dans les détails exacts, parce qu'il n'a pas besoin de savoir pour Ode, pour ce dont je me souviens très exactement, pour ce dont je ne me souviens pas mais dont j'ai de vagues indices plus effrayants les uns que les autres. Et puis, vu le regard énervé qu'il m'a lancé quand j'ai mentionné la drogue, je ne veux pas m'aventurer vers ce terrain là, j'ai trop peur de le perdre définitivement si je lui montre cette facette de moi dont je n'avais même pas conscience il y a de cela trois jours...

J'attends un verdict qui n'arrivera pas lorsque j'arrête de parler, persuadé que je vais me faire jeter comme le malpropre que je suis devenu, et ce ne serait peut-être pas plus mal comme ça : ça me donnerait une raison de plus pour le détester et transformer ce que je ressens pour lui en haine viscérale pour probablement continuer ma chute libre jusqu'à atteindre je ne sais quels tréfonds de la misère, et ça lui permettrait à lui de ne plus s'en faire à mon sujet, de vivre sa petite vie de jeune couple avec l'autre con sans avoir à se soucier de moi. Oui, vraiment, je suppose que c'est la solution la plus facile, et je me prépare à devoir la prendre, résolu à partir la tête haute.

Mais rien de ce à quoi je m'étais préparé n'arrive. Pas de hurlements, d'insultes ni de règlements de compte, pas de sortie brutale et théâtrale, Zima sur mes talons lui grognant dessus. A la place, et je ne peux pas dire que j'en sois mécontent, Folriano se lève doucement, et tout aussi doucement, il vient s'asseoir près de moi. Je n'ose pas bouger, retenant ma respiration en évitant soigneusement de le regarder jusqu'à ce que je sente sa main venir se poser sur ma joue, me forçant à me replonger dans son regard. Je le laisse parler, profitant entièrement du contact de sa peau contre la mienne et lorsqu'il retire sa main, j'ai presque envie de me pencher vers lui pour maintenir cette sensation de chaleur, de sécurité. Mais je ne le fais pas, pas après ce qu'il vient de dire.

"Je ne pouvais pas venir te voir, tu sais très bien pourquoi. Je suis blessé et fier. J'avais déjà commencé à penser ma vie sans t'y inclure... J'ai échoué lamentablement, évidemment, mais c'était l'optique." Et je t'en voulais à mort, parce que tu m'as enlevé la seule chose à laquelle je tenais vraiment. Non, ça je le garde pour moi, ce n'est pas le moment, surtout que je tiens à mettre les choses au clair. "Et puis, je ne suis pas idiot, je sais très bien où est ma place maintenant, elle ce n'est pas à côté de toi. Quoi que je fasse, quoi que je puisse vouloir, Alexandre sera toujours là, et c'est quelque chose contre laquelle je ne peux pas lutter. Je ne veux pas me battre contre ça, regarde où ça me mène..." Je n'arrive pas à croire ce que je suis en train de faire. Moi, Lev Dykhovitch, je suis en train de renoncer à quelque chose, d'abandonner purement et simplement. "C'est aussi pour ça que je suis venu ici aujourd'hui. Pour qu'on soit bien clair..." Je me tourne complètement vers lui et en même temps me décale pour mettre de la distance entre nous. "On peut pas faire tout ce qu'on a envie de faire maintenant, Fol. Ni toi ni moi. Je ne tiens pas à ce que tu sortes de ma vie, quoi que j'ai pu dire avant, ce n'est absolument pas ce que je veux. Seulement maintenant, on va être obligé de se contenir, de faire attention. J'ai pas envie d'être plus blessé que je ne le suis, j'ai pas envie de passer mon temps à courir après de faux espoirs. Alors à partir de maintenant, on peut continuer à se voir, mais ça ne pourra plus être comme avant, pas pour l'instant en tout cas. J'ai besoin de temps pour pouvoir te considérer comme autre chose que ce que tu représentes maintenant, même si ça me fait mal de devoir faire ça..."

Mais c'est la meilleure solution. Dresser une barrière entre nous, c'est la seule chose qui reste à faire si on veut pouvoir se voir sans souffrir. Et puis, je suis persuadé que ça marche, que les sentiments finissent par s'éteindre, que la douleur s'estompe, que l'envie d'être avec lui tout le temps disparaît, n'est ce pas ?
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Folriano Casanova
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyJeu 22 Sep - 22:15

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

Tu aimerais que tous soient plus simple, qu’au final, ta vie n’aille pas prit un sens pareil ni même la sienne. Tu en viens à te dire que tu n’aurais jamais dû entrer dans sa vie, que ce soit en amitié ou plus. Que tu n’aurais jamais dû faire ce défi stupide qui a fini par vous lier… Tout ça n’aurait jamais dû arriver et peut-être que Lev serait plus heureux, mieux dans sa peau. Certes, il ne se serait peut-être pas assumé, mais ça serait arrivé un jour ou l’autre et ce, sans que tu interviennes dans son existence. Putain, tu te sens tellement mal, tellement coupable. Pourtant, ça ne t’empêche pas de te lever et de poser une main sur sa joue, cherchant le réconfort de sa peau sous tes doigts juste une dernière fois. Parce que oui, tu sens que ça sera la dernière fois, que plus jamais tu n’auras l’occasion de le faire. Vous vous tuez mutuellement, vous vous rendez malade d’une certaine façon. "Je ne pouvais pas venir te voir, tu sais très bien pourquoi. Je suis blessé et fier. J'avais déjà commencé à penser ma vie sans t'y inclure... J'ai échoué lamentablement, évidemment, mais c'était l'optique." Dans un sens tu es content qu’il n’y soit pas arrivé, de l’autre, tu t’en voulais d’être aussi égoïste. Tu joues un double jeu dangereux, tu te perds dans ce que tu désir, dans ce que tu souhaites. Tu deviens ce que tu déteste le plus, un homme qui ne sait absolument pas ce qu’il veut, en l’occurrence, qui il veut.

"Et puis, je ne suis pas idiot, je sais très bien où est ma place maintenant, elle ce n'est pas à côté de toi. Quoi que je fasse, quoi que je puisse vouloir, Alexandre sera toujours là, et c'est quelque chose contre laquelle je ne peux pas lutter. Je ne veux pas me battre contre ça, regarde où ça me mène..."
Tu détournes les yeux, sentant la cassure arriver, l’éloignement entre vous. Tu sais que c’est la meilleure des solutions, que c’est mieux pour toi ou encore pour lui. Vous êtes obligés d’en arriver là, vous le devez avant que ça ne tourne vraiment en cacahuète. Tu sais également où es ta place ? Non, tu n’arrives plus à savoir si la tienne est réellement auprès de celle d’Alexandre ou ailleurs. T’as du mal à t’imaginer ce que tu es en train de vivre, de penser. Ça ne t’était jamais arriver…Alexandre, ça avait toujours été une évidence, évidence que Lev faisait vibrer dangereusement pour risquer de la briser en deux. "C'est aussi pour ça que je suis venu ici aujourd'hui. Pour qu'on soit bien clair..." Tu le vois s’éloigner de toi, prendre de la distance et tu essayes de ne pas montrer ce qui t’anime à l’instant. De la peine, du mal être total. Il s’éloigne, tu n’aimes pas ça. Pourtant, tu viens de lui proposer de sortir de sa vie et tu en étais réellement capable… Si c’est ce qu’il désirait tu le feras sans broncher, refusant d’être un poids pour lui, d’être celui qui le tirera vers le bas.

"On peut pas faire tout ce qu'on a envie de faire maintenant, Fol. Ni toi ni moi. Je ne tiens pas à ce que tu sortes de ma vie, quoi que j'ai pu dire avant, ce n'est absolument pas ce que je veux. Seulement maintenant, on va être obligé de se contenir, de faire attention. J'ai pas envie d'être plus blessé que je ne le suis, j'ai pas envie de passer mon temps à courir après de faux espoirs. Alors à partir de maintenant, on peut continuer à se voir, mais ça ne pourra plus être comme avant, pas pour l'instant en tout cas. J'ai besoin de temps pour pouvoir te considérer comme autre chose que ce que tu représentes maintenant, même si ça me fait mal de devoir faire ça..." Tu serres les dents face à ses paroles, détournant les yeux. Tu as envie de l’envoyer chier, de lui dire qu’être son ami n’était plus possible, pas dans ces circonstances. Que tu ne veux pas ne pas être comme avant, que tu veux encore pouvoir te mettre la tête à l’envers avec lui. Mais ce n’est pas si simple, ça ne le sera plus et il avait parfaitement raison. Vous ne pouviez plus être pareil l’un envers l’autre. A chaque fois que tu allais le voir, tu allais devoir mesurer tes actes, tes paroles. « D’accord, si c’est ce que tu veux, faisons ça. » Simple, net et précis. Tu te redresses, te penchant vers l’avant pour prendre son bandage et le reste. « Je pense qu’au début, si tu veux qu’on se voie, fais-moi signe et on se verra. En attendant, je préfère juste….attendre. »

Oui, c’était mieux…tu souris très faiblement, un sourire faux, désolé…tu t’éloignes pour aller dans la cuisine et jeter les affaires, restant durant quelques secondes immobile, tournant le dos au salon alors que tes mains agrippées furieusement l’évier. Pourquoi tu as juste l’impression que ta poitrine est en feux ? Pourquoi tu as l’impression de perdre une personne bien trop importante à tes yeux.

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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV)   Listen to me, I have the head back to front because of you. (LEV) EmptyJeu 22 Sep - 23:12

Listen to me, I have the head back to front because of you.
« Les choses évoluent et, souvent, ça fait plus de mal que de bien. Torture perpétuelle, douloureuse évidence. »

A mesure que je parle, je peux le voir se décomposer, baisser les yeux, serrer les dents, tout en essayant de rester fort et de ne pas me montrer ce qu'il ressent. Ca me fait du mal, parce que je sais que maintenant, les rôles sont inversés, et que c'est à mon tour de le faire souffrir. Pourtant, au fond, je ne peux pas m'empêcher de penser que si on en est là aujourd'hui, c'est parce qu'il n'a pas su contrôler sa vie, que c'est un peu le revers de bâton de ses décisions. Ca ne réconforte pas bien sûr, mais ça me donne un peu moins l'impression d'être un monstre sans coeur et Dieu seul sait combien j'ai besoin de savoir que je ne fais rien de mal...

La tension est palpable entre nous maintenant, tellement palpable que je me demandes si je ne dois pas faire machine arrière, lui promettre que rien ne va changer quitte à prendre sur moi et me faire du mal, vivre dans le mensonge perpétuel que tout va pour le mieux, en le regardant de loin être heureux avec un homme qui n'est pas moi, sans pouvoir de mon côté tourner la page. Je sais que je vais le faire, parce qu'à ce stade, je ferais tout pour lui sans me poser de question, par pure faiblesse.

Sauf qu'il me devance en reprenant sèchement la parole. Je le regarde partir vers la cuisine, interloqué d'abord par son changement d'attitude : c'est bien lui qui était prêt à sortir de ma vie alors pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'il m'en veut pour ce que je viens de lui dire ? Je ne sais pas si je dois être déçu ou énervé... Je pourrais me mettre en colère, parce que ce qu'il fait est le comble de l'égoïsme, me demander d'attendre sagement sans faire de vague, en ignorant ce que je ressens, tout ça parce que c'est lui qui a fauté... Puis je décide que non, je suis simplement déçu que ça se finisse comme ça malgré tout, parce que je me doute bien qu'il ne viendra plus vers moi, et je n'aurais pas la force de le revoir de si tôt.

Sans un mot, je prends mes affaires, sans oublier ma veste en cuir, et je fais signe à Zima de me suivre. Nous passons à côté de la cuisine, où Folriano est penché sur l'évier. Je m'arrête et le regarde, pris pendant un fol instant de l'envie de me précipiter vers lui et le prendre dans mes bras, de lui dire que ça va aller, mais je ne le fais pas. "On se tient au courant... Je suis..."désolé, dis le. "Je suis content qu'on est pu mettre les choses à plat. Bonne chance avec Alexandre."

Pathétique, et cliché, mais je ne peux pas faire mieux au point où j'en suis. Je sors de la villa et Zima me rejoint juste après avoir aboyé en guise d'au revoir. Le ciel est couvert maintenant, et je sens que je vais faire mon trajet de retour sous la pluie...
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