AccueilAccueil  Règlement  Intrigue  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  Publicité  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Fnac : 2 Funko Pop achetées : le 3ème offert (large sélection de ...
Voir le deal

Partagez
 

 Baby pop (PV)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dianna King
I'm just another player
Crédits : Even
Célébrité : Chloe Moretz
Messages : 78
Particularités : Bâtarde, née de l'union de James Wilson et Judith King

Hi Daddy
Baby pop (PV) Tumblr_o1efrxgeMb1ssu248o1_250

Présence RP : ON
Je suis : un joueur qui a envie de jouer
Ainsi que : débutant(e)

Baby pop (PV) Empty
MessageSujet: Baby pop (PV)   Baby pop (PV) EmptyDim 25 Sep - 19:32


Baby Pop


James Wilson

Une demeure vaste et lumineuse se tenait face à sa mince silhouette. Sa façade si propre donnait l'illusion qu'elle venait d'être refaite. Et Di était là. Le regard perdu face à cette maison dans laquelle elle aurait pu passé son existence.  La porte sagement fermée à clé était désormais son dernier obstacle. Serrant davantage le morceau de papier abîmé où sa mère avait noté l'adresse, elle finit par enfouir celui-ci dans sa poche. Il était temps d'affronter la réalité. Pas seulement l'observer du coin de l'oeil. La bouleverser. Le tic tac de sa montre se mit alors à résonner dans son esprit hésitant. Mordillant nerveusement sa lèvre inférieure, Di se décida. Frôlant la sonnette du bout de l'index, elle l'actionna en fermant ses yeux. C'était stupide, comme si se cacher la vue nous rendait invisible, comme si ne pas se le dire ne le ferait plus exister, comme si se répéter que ce n'était qu'un rêve rendrait cette histoire irréelle. Pourtant, la sonnerie stridente retentit obligeant par surprise la jeune blonde à ouvrir ses grands yeux bleus. Ses cils noirs étaient quelques comblés de quelques larmes qu'elle balaya aussitôt que la porte s'ouvrit. Dans l'entrebâillement de la porte, un homme se tenait. Celui que Dianna espionnait depuis déjà quelques semaines. Patron d'une grande boîte, grand, riche, et beau, il fallait l'avouer. James Wilson, dans toute son excellence. Il devait approcher les quarante ans, l'adolescente n'en avait que dix-sept ans. Son regard écarquillé prouvait son incompréhension face à une demoiselle de cet âge au bas de sa porte.

" Bonjour. " se dépêcha-t-elle de dire alors qu'un silence gênant s'imposait.

Tandis que James s'apprêtait à répondre, l'adolescente ne put s'empêcher de claquer la joue de son interlocuteur. Pour toutes ces années passées sans lui. Avec ce vide. Avec ce trou au milieu du coeur. Avec cette impression d'être délaissée. Naturellement, et pour se rattraper, elle vint pencher son visage contre son épaule, s'imprégnant du parfum qui régnait sur sa chemise. Les larmes qui devaient couler restaient pourtant sagement dans son corps tremblant. Elle tentait vainement de garder son calme en sentant contre elle cet homme qui aurait dû lui servir de père. S'espaçant finalement après une étreinte qui interloquait l'habitant de Red Circle, Dianna balbutia quelques explications:

" J-je... Je suis Dianna King. La fille de Judith. Je-enfin. Je peux entrer? "

Sans attendre de réponse, elle força le passage se faufilant sous le bras de James qui gardait auparavant la porte. Silencieuse, elle contemplait le mobilier de la résidence, admirative d'un tel luxe. S'il n'était pas son père, elle l'aurait haï. Elle le haïssait quand même. Mais de cet amour irraisonnable, son coeur s'emballait. Cet homme était son père, et s'il ne l'était pas au nom de la loi, elle était née avec cet amour sincère, naturel, incontestable. Elle l'aimait, comme on aime celui qui nous brise le coeur.


Code by AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
James Wilson
Watchers pay to watch
Crédits : Wiise
Célébrité : Ryan Reynold
Messages : 35
Présence RP : 5j/7
Je suis : un voyeur qui voudrait épier

Baby pop (PV) Empty
MessageSujet: Re: Baby pop (PV)   Baby pop (PV) EmptyMar 11 Oct - 20:32

Tu déambules chez toi, en mangeant directement au paquet quelques céréales enfantines dont tu raffoles. Affichant ton allure d’homme d’affaire, impeccable, à la chemise claire parfaitement repassée, surplombé d’une veste de costume sombre, tu t’arrêtes à rejoindre ton bureau dans plusieurs dizaines de minutes. Une fois que tu seras lassé de ces céréales et que tu auras englouti tout le café que te tend ton majordome, tandis que lui balance entre les mains tes céréales, avant de t’éloigner, comme si de rien n’était. Tu es connu pour tes folies, pour ton instabilité, pour tes déboires, mais en aucun cas pour ta politesse ou ton savoir-vivre. Non, tu es relativement un enfoiré, qui conserve quelques apparences dans le cadre de ton business légal, juste histoire de ne pas être trop emmerdé. Prenant une grande gorgée de café, tu sursautes lorsque la sonnette retentie, te demandant bien qui peut oser s’imposer chez toi, devant cette immense bâtisse que tu occupes, à une heure aussi matinale. « Frédéric ! » Beugles-tu à travers le salon, en espérant que ton majordome entende et se dépêche d’ouvrir. Mais tu entends bon nombre de bruits venant de la cuisine et tu devines qu’il est trop occupé pour réagir. Tu lèves les yeux au ciel, posant ta tasse de café sur la large table basse en verre, avant de rejoindre l’imposante porte d’entrée, pour l’ouvrir avec un air agacé. C’est là qu’elle se dessine, la petite poupée blonde, adolescente timide et propre sur elle. Arborant un petit air paumé et intimidé. Tu fronces les sourcils, entrouvrant la bouche lorsqu’elle s’adresse à toi pour te saluer. Tu en restes quoi, mais réplique toutefois, véritablement curieux. « Euh… Bonjour » Lâches-tu, un peu perplexe.

Tu t’apprêtes à l’interroger concernant la raison de sa venue impromptue chez toi, lorsqu’elle renchérit, ne te laissant pas le temps d’en placer une et venant en plus de ça, te gratifier d’une monumentale gifle. Ton visage ne bouge pas, après tout tu encaisses assez bien, cependant, tu écarquilles de grands yeux. Qui est ton cet adolescente un peu trop impertinente et qui doit probablement ignorer qui tu es réellement. Confondrait-elle avec quelqu’un d’autre ? Tu te demandes, parce que sincèrement, tu ne comprends plus rien à rien. Mais alors que tu rouvres la bouche pour répliquer avec davantage de colère et de force, elle se jette contre toi pour t’enlacer. Tu ouvres les bras comme pour reculer, encore plus surpris que surpris. Tu vas décidément d’hallucinations en hallucinations. « Euh, tout doux, tout doux » Finis tu par lâcher, n’osant pas la toucher, un peu perplexe, un peu hésitant. Les enfants, les ados, tu les fuis comme la peste en temps normal. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que tu payes ces quelques femmes pour rester loin d’une vie paternelle toute sauf désirée.

Elle finit par décliner son identité et tu ne percutes pas de suite. Elle te demande si elle peut entrer, mais en fait c’est une question qui n’en est pas une puisqu’elle te contourne immédiatement pour s’imposer chez toi, tu refermes la porte derrière toi, les dents serrées et l’air fermé et agacé. « Dianna la fille de Judith ? Mais je ne connais pas de Ju… » Grognes-tu, jusqu’à ce que tu percutes. Comme une illumination « Oooooohhh ! » Lâches-tu, la bouche grande ouverte pour en émettre l’onomatopée particulièrement explicite que tu viens enfin de percuter. Mais avec cette réaction vient aussi le pourquoi, le comment, toutes tes interrogations qui défilent dans ton esprit. Tu fronces les sourcils et lèves le regard vers elle, perplexe « Attends… Mais, mais… » Tu cherches tes mots, encore sous le choc de rencontrer cette fille, ta fille, en fait. « Mais qu’est-ce que tu fous ici ? Et comment tu m’as trouvé ?! » L’agresser, c’est tout ce que tu trouves à faire. Tu n’as jamais voulu avoir à faire à tes rejetons. Tu as toujours fait en sorte qu’ils ignorent tout de toi, jusqu’à ton nom. Judith venait de violer le contrat mis en place par tes avocats et tu comptes bien le lui faire payer. Mais pour le reste, la petite blonde debout en face de toi te fait comprendre que tu ne vas pas t’en sortir aussi facilement.
Revenir en haut Aller en bas
Dianna King
I'm just another player
Crédits : Even
Célébrité : Chloe Moretz
Messages : 78
Particularités : Bâtarde, née de l'union de James Wilson et Judith King

Hi Daddy
Baby pop (PV) Tumblr_o1efrxgeMb1ssu248o1_250

Présence RP : ON
Je suis : un joueur qui a envie de jouer
Ainsi que : débutant(e)

Baby pop (PV) Empty
MessageSujet: Re: Baby pop (PV)   Baby pop (PV) EmptyDim 30 Oct - 0:51


Baby Pop


James Wilson

T'étais peut-être allée trop vite, tu te l'avoues. Faut dire que ton coeur bat si fort que t'entend presque pas les jérémiades de ton paternel. Calme, tu dois te calmer. Tu inspires un bon coup. Mon dieu, Di, tu viens de baffer un inconnu. Une claque monumentale même. Tu ne peux réprimer un sourire, c'est trop bon. Vengeance pour toutes ces années passées en ton absence. Il est déstabilisé. Qui ne le serait pas après tout? Tu frappes et câlines, c'est ta nouvelle méthode d'approche peut-être? En même temps, comment te situer face à cet homme. C'est ton père, et c'est à peine si tu connais son prénom. C'est la première fois que tu vois son visage, ses traits, son sourire, ses yeux, son nez, et ses pommettes. Cet homme est ton père et tu ne le connais pas. Ca te fend le coeur, même si tu n'oseras jamais l'admettre. T'aimerais l'admirer ce visage. T'aimerais prendre le temps de l'examiner, de le trouver aussi beau qu'il l'est, de le couvrir d'un regard attendri. Mais tu peux pas. Ca te ferait passer pour la faible, la sentimentale. Tu fonces donc tête baissée dans son salon, sans même imaginer un potentiel refus. Et dire qu'il ne sait pas encore qui tu es. Ca y est. T'es rentrée. T'es chez toi maintenant ma poule. Et dire que t'aurais pu passer tout tes vendredi avec un lourd sac sur le dos venir chérir ton père pour le week-end. Mais non. T'as loupé tout ça. T'as loupé beaucoup de choses quand tu vois à quelle point sa maison est belle. En même au Red Circle, ce n'est pas comme si ça te surprenait. Il est hébété quand il apprend qui tu es. Judith pour lui, c'était une femme comme les autres. Une belle blonde bien modelée qui a su le faire grogner de plaisir. Pour même une nuit seulement. Et ça a suffi pour que tu sois là, dans son salon, incapable de prononcer le moindre mot pour le moment. C'est trop dur. Chaque syllabe t'arrache un haut-le-coeur, tu ne peux pas lui dire. Tu ne sais pas quoi lui dire. Tu es muette. Tu voudras alors lui parler de ton gala de danse à tes huit ans, de ta première fois, de cette fois à la plage où tu n'as cessé de courir en rond pour échapper à un chien, de ce moment où tu t'es gamelée tête la première dans le sable empli de cailloux, ou encore du jour où tu t'es inscrite sur Nerve. Mais rien ne sort de tes lèvres, car tu ne le connais pas. Et il ne veut pas de toi. Tu le regardes de bas en haut, avec amertume. Tu t'attendais malgré tout à un meilleur accueil. Tu pinces les lèvres, et tout en levant les yeux au ciel, tu t'expliques brièvement:

" On trouve toujours quand on cherche. Ce n'est pas ma mère qui m'envoie. C'est moi qui viens. En tant que... Moi. Vous avez du coca, j'espère? Je meurs de soif. "

Tu t'espaces de tes sentiments, par le sarcasme, et l'indifférence. Mais il n'en change rien, tu as peur de le décevoir dans chacun de tes gestes. Ils sont tous orchestrés au millimètre, et tu ne peux t'empêcher d'avoir peur qu'il te chasse. Après tout, il l'a déjà fait. Tu jettes un coup d'oeil dans le couloir, avant d'emprunter celui qui te mène jusqu'au frigidaire. Nul doute que cet homme est un célibataire endurci, vu ses consommations. Tu regardes chaque étage avant de te servir une canette de bière. Avec aisance, tu viens t'installer à la table, en espérant naïvement qu'il te rejoigne le sourire aux lèvres.

" Je veux juste savoir qui vous êtes. A part un lâche, pervers, arrogant et narcissique. C'est maintenant que t'es sensé me dire que je dépasse les bornes, que tu me prives de télé et que tu m'obliges à rester dans ma chambre. Enfin, ça, ça aurait été si tu m'avais assumé. "

Tu t'enfiles la boisson tout en fuyant son regard. Tu regardes le plafond, les lumières qui semblent danser pour te consoler. Tu le sais que t'as raison. Il aurait pu être là, et de son absence t'as souffert. Beaucoup trop. Et ta mère en est devenue une junkie bizarre. Pas comme si elle avait jamais été bizarre, mais avant elle était heureuse. Et elle le faisait pour accompagner son bonheur, pas pour masquer sa douleur. Ca commence bien pour une réunion de famille...


Code by AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Baby pop (PV)   Baby pop (PV) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Baby pop (PV)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» You love the limelight too, now baby | Angeline

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NERVE :: Lorwels :: Red Circle :: Residential Area-
Sauter vers: