EVENT N°1 : FÊTE DE QUARTIER

fête de quartier

I don’t sink in crisis, I rise in it.

Fête des voisins, fête de quartier plutôt sympathique, tout le monde est invité à la couché de la nuit et la nourriture est là et a pour but d'apaiser les cœurs et les âmes. Nerve disparaissent des esprits pour quelques heures, quelques instants mais derrière quelque chose se prépare, grandi, se cache, les défis commencent à naître même pendant cet instant de fête, petits et grands que vous soyez watchers, players, outsiders ou anti-nerve c'est votre moment, votre soirée. La musique vrille les tympans et les lampions illuminés les cœurs même les plus endurcis et fait briller les rêves dans les yeux des enfants. Plusieurs tables sont positionnées côte à côte comme pour rapprochés des gens qui ne se connaissent qu'à peine, un château gonflable trône non loin de la nourriture et des chaises sont positionnés pour les âmes fatiguées.

Des défis seront lancés pendant cet event et il y aura sûrement quelques lancés de dés pour votre plus grand plaisir, ou déplaisir d'ailleurs ! Merci de privilégier les réponses plutôt courtes (entre 130 et 400 mots pas plus) et on espère que le dénouement vous plaira !

Je n'étais pas spécialement soirée de groupe, et je n'aimais pas non plus les fêtes de voisinage, mais depuis Nerve, les chances d'avoir des défis et donc de l'argent durant ces rencontres étaient plus importante que jamais. Et je n'étais pas contre un petit défis, surtout si cela voulait dire sortir d'une routine, sortir de cette boucle, de ce cercle vicieux. J'avais besoin de m'aérer l'esprit, et je ne doutais pas trouver ici de quoi me passer l'envie de m'ennuyer. Rester cloitrer chez moi n'étant pas spécialement une bonne idée pour se changer les idées. J'avais donc rejoints la petite fête avec une tenu des plus classique, un t-shirt trahissant même le réchauffement bien que léger qu'avait subit l'Angleterre depuis peu. Je ne savais pas si il fallait ramener des choses, et dans le doute, je m'étais ramené avec un pack de soda, comme quoi ne pas lire et venir pour jouer pouvait nous faire passer pour un con. J'allais m'en remettre.

Ce genre de chose était bien ce que j'aimais dans des villes de taille raisonnable. Les quartiers pouvaient se retrouver sans que cela ne pose problème. Les gens se connaissaient, mais pas tous. Bref, il y avait un côté familiale qui ne me dérangeait pas. J'avais d'ailleurs demandé à Alex de me rejoindre, je doutais sérieusement qu'elle le fasse. Je me disais qu'une soirée normal avec des gens, pas beaucoup d'alcool, mais beaucoup de monde pourrait aider. Je ne me faisais pas d'illusion, elle ne rencontrerait personne et il n'y aurait pas d'amélioration, mais c'était une façon comme une autre de sociabiliser dans un environnement plus sain que celui dont elle avait l'habitude. Un endroit moins bruyant, on l'on devait-être habillé et en état de parler par exemple. Ce qui permettait beaucoup de chose. Vraiment beaucoup.

J'avais décidé de me rendre à la fête de quartier, même si je n'avais jamais été fan de ce genre de trucs. Mes parents nous y emmenaient toujours quand nous étions mômes avec mes sœurs, et du coup dès que j’avais pu être en mesure de refuser, je l’avais fait. Mais, cette fois, je m’étais dit pourquoi pas ? Nerve y était sans doute pour quelque chose, et ma coloc avait promis de me rejoindre au cours de la soirée si elle réussissait à quitter tôt, donc la soirée pourrait être finalement plus amusante que ce que je pensais. Vêtue d’un slim noir et d’un petit pull, mon sac à main qui me semblait peser une tonne au vu de ce que j’avais à l’intérieur, je déambulais dans la rue où se situait la fête. Il n’y avait pas encore grand-monde, mais en même temps, il était encore tôt. Personne n’avait envie d’être le premier à ce genre de trucs. J’espérais que je pourrais croiser des gens sympas et peut-être rencontrer des nouvelles têtes. Après tout, le quartier n’était pas très grand, et je me disais que si les gens pouvaient enfin mettre des noms sur les visages, l’ambiance n’en serait que plus conviviale. Je regardais autour de moi, curieuse de voir les animations, et je repérais au loin le stand le plus intéressant : le buffet. J’avais d’ailleurs un petit creux et je me promis d’y passer dès que j’aurais fait le tour de ce qu’il y avait à voir ici. La musique commençait à résonner dans la rue, et je souris en voyant un petit groupe qui préparait leurs instruments pour le concert prévu un peu plus tard. Finalement, j’avais pris la bonne décision en venant ici. La soirée promettait d’être amusante.

La fête du quartier ? Ca me tentait plutôt bien. L'occasion de faire des rencontres même si j'avais toujours du mal à faire le premier pas vers les autres. Mais ce soir, j'allais y être obligée, à moins de rester seule toute la soirée en tête à tête avec le buffet. Ce qui n'était pas une si mauvaise idée finalement. Mon jean favori enfilé, j'avais choisi de le porter avec un pull blanc et des chaussures à talons pas trop hauts. Evidemment, je n'oubliais pas mon sac à main contenant un peu d'argent mais surtout mon téléphone portable. Sans lui, j'étais tout bonnement perdue.

Une fois sur place, je pris un peu de temps pour admirer les lieux, les gens présents. Ecouter leurs rires, la musique... Il y avait déjà du monde, mais aucune tête que je ne semblais connaître. Respirant un bon coup, je sentais la panique monter en moi. Ridicule, je me sentais ridicule, plantée là, à ne rien faire. Bon dieu, Harlow, réagit ! Le buffet, vite ! Je m'y dirigeai sans plus attendre. Une fois devant, j'admirais la quantité effarante de nourriture et de boissons... Puis je remarquais la présence d'une petite brune au sourire sympathique, seule elle aussi (daisy). Prenant mon courage à deux mains, je lançais « Bonsoir ! Chouette idée, cette soirée. » J'avais honte de ne pas avoir trouvé mieux. C'était tout moi ça, toujours prête à sortir, mais jamais à me sociabiliser correctement.  

Qu'est-ce que je viens faire ici ? Ce n'est même pas mon quartier ! Je jette lance un regard agacé vers ma mère et souffle pour la forme. Elle me fait un petit sourire et s'éloigne avec son plat de samoussas. Elle m'a traîné jusqu'ici pour ne pas venir seule et à peine arrivées, elle me laisse tomber. Bon, je ne compte pas repartir sans elle et je ne veux pas la blesser alors je décide de rester. C'est joliment décoré et il y a beaucoup de monde, les plats qui s'alignent sur les tables ont l'air plus succulent les uns que les autres. Je me laisse tenter par un pain à l'ail fourré et je vais m'adosser à tronc d'arbre, un peu à l'écart. Je prends une bouchée de mon pain, il est à tomber. Je ne sais pas ce que c'est comme farce, mais la cuisinière a beaucoup de talent. En reprenant un bout, un bout de farce tombe sur mon pull et le tâche.  « Merde ! » Je tente de l'essuyer, mais il n'y a rien à faire. A contre cœur, j'enlève mon pull, le garde en main et me retrouve en débardeur. Je sens que demain je serais malade. Je rejoins la foule pour profiter de leur chaleur corporelle et en me précipitant, je me cogne contre un corps. Masculin. (waël safar) Il a une tête de mauvais garçon qui fait bien flipper. Aucun son ne s'échappe de ma bouche, je reste là, immobile, surprise, mais mon visage ne laisse passer aucune émotion. Cool, j'ai l'air d'une débile.

C'était difficile d'avoir l'air normal, détendu dans la foule, en fait, c'était surtout compliqué de ne pas rentrer chez soi pour se mettre en position latérale de sécurité dans son lit. Je luttais pour contrôler et pourtant, j'allais à des endroits ou rien n'était contrôlable, comme un drogué en manque ayant voulu retrouver un peu d'humanité ailleurs que chez lui. Si je pouvais m'effacer je l'aurais fait, mais une jeune femme en débardeur se cogna rapidement contre moi. Simple réflexe, mes bras s'étaient avancé pour la retenir en cas de rebond et de chut, mais rien, elle restait là, à me regarder, immobile, les yeux grand ouvert. Un peu gêné par la situation, je détournais dans un premier temps le regard avant de revenir vers elle et lui demander, « Vous allez bien ? », j'avais presque envie de faire coucou devant ses yeux tant elle semblait figé. J'avais tué son chien ou elle était juste… Sensible ? Je n'en savais rien, mais c'était légèrement inquiétant.

 

EVENT N°1 : FÊTE DE QUARTIER
  The cake is a lie
 
 

 

(◊) Une petite fête de quartier. Pour sympathiser avec des gens auxquels tu n'adresses déjà pas la parole tout le reste de l'année. Cette soirée ce serait tête à tête avec le dernier Tomb Raider. Alors que le jeu se télécharge ton téléphone se manifeste. Un défi. Pas n'importe lequel. Un défi sur mesure à l'égal de ton profond désintérêt pour l'éthique et capable de semer un sacré bordel. Il est temps de se mettre à l'ouvrage, tu n'allais quand même pas arriver les mains vident - n'est-ce pas ? Le temps de la cuisson te laisse le temps d'apparaitre sous un meilleur jour et de choisir une tenue correcte. L'ensemble reste sobre, une chemise, un jean et une paire de sneakers. Il est plus que temps de partir, mais les meilleurs ont toujours un peu de retard. Il faut savoir se faire attendre dans la vie. Tu as essayé au mieux de maquiller l'horrible souvenir du défi sur la plage. De la vilaine contusion sur ta joue pâle se discerne encore des nuances violacées dont le fond de teint n'est pas parfaitement en mesure de dissimuler. Le lieu est parfaitement pittoresque, de quoi te faire regretter amèrement ton rencard à ta ps4 tant cela transpire la niaiserie bien-pensante. Il est temps de la jouer fine. Arrivée au buffet tu déposes le premier tupperware contenant des cupcakes tout ce qu'il y a de plus sucre et innocent. Mouvement maladroit calculé tu renverses d'autres boites contenant des mets de fortunes préparé par les autres habitants du quartier. Au moment d'en replacer une tu glisses avec l'objet du délit. Une autre boite contenant elle aussi un délicieux space-brownie...oh la vilaine. Pas vu pas prise. Le tupperware est tombé avec les autres n'est-ce pas ? Désormais il ne te reste plus qu'à profiter de la soirée paisiblement et laisser le piège se refermer lentement. Doucereux plaisir. Assise dans un coin fumant ta première cigarette - tu te perds dans la contemplation de l'ensemble : la musique, les voix, les rires.

© BLACK PUMPKIN

Avouons le, c'était plutôt l'appât du gain qui avait porté Rosaleen à se rendre à la fête des voisins. Et certainement ces mets gourmands qui reluisaient de gras sous les lumières. Habillée d'une sobre robe blanche, perchée sur ses escarpins pêche, Rosaleen se pointe avec une heure et demi de retard. Alors qu'à l'origine elle n'avait pas connaissance de cette soirée, de cette fête champêtre, une notification de Nerve avait bien vite changé ses plans. Elle était bien loin de ses quartiers huppés, la petite, et elle se sentait bien mal à l'aise. Au vol, elle attrape une coupe de champagne et s'éclipse dans l'ombre, préférant observer plutôt que participer. Ennuyée, elle farfouille dans son sac à la recherche d'un briquet et d'une cigarette magique, sans succès pour le premier. 'Et merde.' Elle marmonne, énervée contre sa propre personne. A cette heure, et surtout en ce lieu, impossible de trouver un malheureux tabac ouvert dans le coin. Rapidement, elle balaye des yeux la place, priant pour apercevoir un fumeur dans le coin. Bingo ! Cheveux décolorés magnifiques, probablement le même âge qu'elle, cible parfaite. (Elly) Enfin, cible. Potentielle prêteuse de briquet. Rosaleen s'approche discrètement, sourit peu sincèrement et annonce. 'Hey, j'ai oublié mon feu chez moi, comme une abrutie. Est-ce que, par chance, tu en aurais un ?' La jeune femme n'oublie pas son but premier, et tient son joint planqué dans sa main. Les leçons de morales, elle s'en passera bien.

 

EVENT N°1 : FÊTE DE QUARTIER
 The cake is a lie
 
 

 

(◊) Le temps se consume alors qu'une fumée âcre s'élève dans l'air. Si l'on vient te reprocher ton isolement tu te contenteras de faire preuve de mauvaise foi. Les pauvres enfants, il ne serait pas bon de polluer leurs petits poumons. Ah, la peste soit de l'hypocrisie. Ces gosses vivent dans la pollution, mangent des pesticides...alors bon la clope dans tout ça ? Quoi que puisse dire Aristote, et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au Tabac, c'est la passion des honnêtes gens. Des honnêtes gens...mais oui Sganarelle, l'angelot blond que tu es souris à l'évocation de ce petit début d'une grande pièce. Les volutes de fumée finissent par te détourner du vacarme de la foule. Un temps de pause où les étoiles se drapent d'un voile blafard sans perdre de leur éclat. 'Hey, j'ai oublié mon feu chez moi, comme une abrutie. Est-ce que, par chance, tu en aurais un ?' Tes doigts conduisent la cigarette à bon port. Inspire. Expire. Soupire. Il n'est guère plaisant de voir un bon moment prendre fin. Tes yeux fauves quittent les astres pour contempler la créature qui s'est frayée un chemin jusqu'à toi. De long cheveux sombres, un regard profond. Trop belle pour venir te voir sans motif. Prendre temps de la détailler au delà de ce qu'exige la décence. La société ne sera donc parvenue en rien à te domestiquer et la honte est un état inconnu de ta psyché. Tirer une nouvelle latte. Se laisser le temps de réfléchir. Souffler ta fumée dans sa direction. Que va-t-elle te faire ? C'est elle qui est venue interrompre ta contemplation, pas l'inverse. Comme on dit au poker : mon temps, mes droits. C'est à toi de décider si tu lui files ton feu ou pas. Piètre sentiment de pouvoir mais au fort potentiel de nuisance. « Tiens » Joignant le geste à la parole tu te permet de noter un détail sur son doigts qui t'arraches un demi-sourire. « Kaonashi, et en quelle honneur ? » Ce tatouage t'intrigue, à défaut de regarder le ciel elle pourrait peut-être te divertir quelque peu.

© BLACK PUMPKIN

FÊTE DE QUARTIER  

Moi et le peuples

Le quartier. Cette ville. Ma ville. Mon royaume. Je n'ai jamais quitté cette ville. Pas d'argent. Pas de mère comme tout le monde. Ma mère a failli ce suicidé. Je l'avais sauvé deux fois en l'espace d'une semaine. Je l'avais placé dans un hôpital spécialisé même si c'était cher, j'ai promis de payer à condition que les médecins et les infirmières prennent soin d'elle et me la gardent en vie et la soignent. Je vis dans mon école , dans un dortoir pour l'instant seul, mais plus tard je risque d'avoir quelqu'in qui partage ma chambre, pour l'instant c'est mon jardin secret , mon havre de paix. J'étudie le journalisme, je suis au début de ma seconde année. Je fais et fais les calculs pour voir si je peux m'en sortir pour finir mes études et accéder à mon rêve. Je viens d’arrivée dans un autre quartier , Juste à quelques mettre du mien. Une fête est organisée. J’aime bien, ces fêtes, ça, permettent aux gens de se connaitre , de partagé un moment ensemble. Je suis habillé d’une mini jupe noire d’un haut noir et blanc, d’une veste en cuir noire. Dans mes pieds des espadrilles noirs, ma coiffure est lissée. On peut voir mes tatouages sur mes deux mains. Ainsi que celui qui est sur mon coup pour le moment. Je venais d’arrivé , un nombre de personnes étaient déjà présentes. Je regarde la décoration , et cherche des personnes que je connais du regard, mais pour le moment ceux qui était présent, je ne les connais pas. Donc, je prends une coupe de champagne même si j’étais timide et que je ne boive pas, une coupe n’allait pas me faire du mal.

Morning Hill, un quartier de paumé qui n'avait pas le moindre intérêt si ce n'est celui de jouer un peu. Il y aurait bien une ou deux âmes charitables qui se laisserait aller durant la soirée et finiraient plus bas que terre. Deux ou trois jouets qui n'auraient que pour intérêt de les faire sombrer, tous, dans un malaise général. Une sorte de jeu ou l'idée serait de pourrir l'ambiance. Enfin quelque chose qui pourrait justifier ma présence ici. N'importe quoi. Mais quelque chose d'assez drôle pour passer le temps. Bref n'importe quoi qui sorte de l'ordinaire. Je savais ne pas faire tache dans la foule, aujourd'hui plus que jamais, j'avais l'air d'un gentil étudiant souriant aux couleurs chaude. J'avais uen tenu décontracté, les cheveux pas aussi bien coiffé que d'habitude, j'essayais de me mettre dans le bain, de faire locale, enfin de semblait commun, comme eux. Mais j'avais juste envie que leur bonheur disparaisse, j'avais eu une mauvaise journée, j'en avais le droit.

Une fête de voisinage, une fête de quartier... Pourquoi pas, après tout. Dès qu'il y avait le mot fête de toute manière, Liesel n'était jamais très loin. Elle n'était pas certaine de vouloir voir tous ses voisins, mais comme la majorité de Morning Hill avait été invitée, elle doutait sérieusement de croiser le chemin des personnes qu'elle considérait comme désagréables. En plus, elle pourrait aller faire un petit tour aux écuries en soirée si jamais la petite réunion ne l'intéressait pas. Au moins Calendar Girl était toujours de bonne humeur quand elle voyait Li, ce qui n'était pas forcément le cas de tout le monde. D'immenses tables saluent son arrivée attirèrent tout de suite son regard - on gagnait toujours son amitié en remplissant son ventre - mais son regard s'accrocha aussi sur Kaleb, qui l'avait raccompagnée peu de temps auparavant jusqu'à chez elle. Elle n'était pas certaine de se souvenir de tous les fragments de leur conversation, mais elle avait bien accroché avec le jeune homme. Et elle était aussi curieuse de savoir comment allait sa petite sœur, c'est pourquoi elle fit mine de se diriger vers lui.

Céleste, les fêtes, c'est pas vraiment son truc. Enfin, c'est pas qu'elle aime pas ça, mais elle est pas friande de la foule non plus. Puis dans son quartier, on peut pas vraiment dire qu'elle s'est faite beaucoup d'ami. Par contre, elle savait qu'en se promenant dans la foule, un défi allait forcément tomber. C'était bien plus intéressant pour les watchers de voir quelqu'un faire quelque chose de stupide voir dangereux devant les autres. Au mieux on avait l'air ridicule. Au pire... il ne valait mieux pas penser au pire. Elle était près du château gonflable quand elle entendit la petite notification signalant qu'un défi lui avait été lancé. Elle cliqua presque sans regarder sur accepter et puis elle se débarrassa de ses chaussures dans un petit casier prévu à cet effet. Elle grimpa ensuite au milieu d'une petite troupe d'enfant et commença a sauter dans tout les sens tout en se filmant. Elle se fichait éperdument de ce qu'elle faisait et n'y prenait presque aucun plaisir. Elle devait juste faire ce qu'on lui disait. Même si elle devait reconnaître qu'une légère euphorie commençait à l'envahir à force de rebondir.

La soirée ne serait pas sans intérêt, je le savais déjà, mais lorsque mon regard s'accrocha à celui de Liesel, je ne pu m'empêcher de la saluer. Souriant franchement, je finis par m'avancer vers elle sans prendre en compte le fait que la dernière fois que je l'avais vu, la jeune femme avait simplement ramené ma soeur. Parfois j'étais trop enthousiaste, surtout quand je retrouvais un visage familier. Arrivant à son niveau, je lui tendis la main pour serrer la sienne avant de prendre conscience d'une chose. « Trop formel ? », demandais-je doucement avant de renoncer à un futur malaise en croisant les bras. « J'ai demandé à Alex de venir aujourd'hui, je n'y crois pas trop, mais j'espère qu'elle va faire l'effort. », déclarais-je d'un coup avant de me rendre compte que je venais de manquer à tout mes devoir. « Désolé, tu vas bien ? », dans une situation normal, on ne parle pas de ses problèmes avant de savoir si l'autre allait bien. Une base qui me faisait sans doute un peu défaut sur le moment. J'avais vraiment trop d'espoir pour aujourd'hui.