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 I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano

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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 1:17

I don't wanna hear you got a boyfriend
Sometimes, you better off alone

Voilà plusieurs jours maintenant que ma soirée phénoménale avec Folriano avait eu lieu. Plusieurs jours maintenant que j'avais finalement céder à des révélations que je savais enfouies en moi depuis bien longtemps déjà. Je m'étais réveillé le lendemain matin avec une gueule de bois monumentale mais bizarrement, à part le mal de crâne carabiné, je n'avais absolument aucun autre symptôme du mal le plus courant chez les jeunes du vint et unième siècle : chaque souvenir était fermement gravé dans ma mémoire, de mon arrivée dans le bar jusqu'à ce que je ferme la porte après avoir embrassé mon ami sur la joue.

D'ailleurs, est-ce que Folriano est toujours ce que je peux considérer comme un ami ? La définition de notre relation avait éclatée en même temps que mes certitudes sur ce que je voulais dans la vie, et étant donné que je ne lui ai pas reparlé depuis cette soirée, je ne sais plus du tout sur quel pied danser avec lui. Je ne lui ai pas envoyé de message parce que j'avais besoin de temps pour réfléchir. De beaucoup de temps. De tellement de temps, en fait, que le lendemain, j'avais appelé le boulot pour me faire porter pâle pour le reste de la semaine. Je m'étais concentré sur moi et toutes les questions oh combien intéressantes et épineuses auxquelles je devais absolument répondre, maintenant que tout était sorti... Il est évidemment hors de question de m'assumer aux yeux du monde et de sauter dans les bras du premier venu, mais après tout ce temps centré sur moi, j'ai décidé de ne plus me le cacher, à moi, parce que c'est inutile maintenant que je l'ai avoué à Folriano et surtout, je me suis rendu compte que ça m'avait fait plus de bien que de mal. Je débute dans le monde de l'acceptation de soi, mais j'aime beaucoup ce qui s'y trouve pour l'instant.

La seule question qui me reste à régler maintenant, c'est que faire vis à vis de lui ? Pare que je ne suis plus le seul impliqué, surtout après sa révélation et mon baiser de collégienne d'un mauvais film du dimanche soir... La question se réduit simplement à savoir si je veux tenter quelque chose avec Folriano ou non... Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais pris un autre mois pour réfléchir, mais le destin a cruellement décidé de me donner un coup de pouce lorsque Folriano a eu son accident de voiture : c'était mon signal pour arrêter de me lamenter dans mon lit toute la journée et finalement aller le confronter.

C'est pour ça que je me retrouve le jour de sa sortie à écumer le parking de l'hôpital pour trouver une place convenable, lentement ouvrir ma portière, fumer une, puis deux cigarettes, ne pas demander mon chemin et me perdre dans les couloirs, retourner à l'accueil pour savoir la chambre, le tout pour perdre le plus de temps possible. Pourquoi ? Parce que si stressante que la première révélation ai été, elle n'était pas planifiée et grandement aidée par un taux d'alcoolémie bien trop élevé. Aujourd'hui, je suis sobre et je sais parfaitement dans quoi je vais m'engager, et ça me terrifie...

A mesure que je monte les escaliers - l'ascenseur étant bien trop rapide à mon goût - je refais la liste des pour et contre d'une possible relation avec lui : on s'entend bien et je sais pertinemment que c'est une bonne personne qui ne me fera jamais de mal. C'est aussi lui qui m'a poussé à me voir pour ce que je suis, et en ce sens je lui en suis très reconnaissant. Je sais qu'il me plaît, forcément, et je lui plait aussi, donc l'appréhension du rejet est largement amoindrie. Et puis surtout, j'aurai le plaisir de rompre avec Joanna sans me sentir seul dans cette ville de fous. En définitivement, la seule ombre au tableau c'est le fait que je ne sois pas encore près à m'assumer auprès des autres et que je suis conscient que ça peut être lourd à porter...

Le ding classique de l'ascenseur retenti bien trop vite à mon goût, et je sors à la recherche de la chambre de Folriano. Je la trouve et m'arrête devant pour me donner une contenance. Je frappe, attends quelques instants, et pousse finalement la porte, réalisant en même temps que je ne connais absolument pas la gravité de son accident de voiture, ni de son état, ayant juste reçu un texto très avare en mot m'informant qu'il était à l'hopîtal. Je ne le vois pas tout de suite et m'annonce d'une voix qui trahit mon malaise : "Euh... Fol ? C'est Lev ? T'es bien là ?"

Oui, parce que je suis en improvisation totale sans filet et je n'avais jamais pensé à la conversation à venir, comme un gros débile. Au moins, il saura que c'est moi même avant d'avoir vu ma tête...
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Folriano Casanova
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 9:55

I don't wanna hear you got a boyfriend
Sometimes, you better off alone

Déjà, tu as commencé à rassembler tes affaires pour ton heure de sortie. Entre tes amis qui t’avaient amené des fleurs (ils sont gentils mais ta chambre puait le fleuriste) et ta famille qui a envoyé des chocolats (tu as failli te faire une crise de foie), tu ne savais plus où tout mettre. Déplaçant les fleurs d’un endroit à un autre, tu faisais les cents pas dans ta chambre, attendant enfin cette foutue autorisation. Ce n’est pas comme si tu étais à l’article de la mort, oh non. Tu avais juste eu une petite commotion, du coup, tu étais resté en observation durant plusieurs jours. Bon d’accord, tu avais confondu le frein et l’accélérateur, mais en-même temps ce jour-là tu venais d’avoir une énième dispute avec Alexandre Du coup, tu n’étais pas dans ton état normal, hors de toi, en colère, triste – en larme d’ailleurs -. Donc oui, tu avais fini ta course dans un mur, heureusement, tu ne roulais pas super vite et les dégâts étaient surtout visible sur ton véhicule qui était à présent bon pour la casse. Charmant, tu allais devoir te payer une nouvelle bagnole. Merci le destin de ne pas être né dans une famille pauvre, sinon, ta voiture tu l’aurais dans le cul. Une fois tes affaires emballées, tu poses tes fesses sur ton lit, ne sachant trop quoi faire. Il n’y a absolument rien à la télévision, tu as fini de rattraper ton retard au niveau de cours et t’as rien à bouffer…

Oh désespoir. Tu fini pas envoyer un message à Alexandre pour lui demander de ramener un chinois, encore, parce que tu as faim et que tu as surtout envie d’un chinois. Depuis la veille, vous aviez décidés de vous laisser une seconde chance. Pourquoi ? Il avait partagé un an de ton existence, tu l’aimais et tu devais au moins vous laisser cette chance pour voir si ça allait fonctionner. Après tout, il t’avait quitté à cause de ton non dévoilement en public. Durant un an vous aviez été dans le plus grand des secrets ensemble, vous faisant passer pour de simples amis. Ça avait fini par vous briser, lui comme toi, mais l’ultimatum qu’il t’avait imposé avait eu raison de vous. Il était parti, tu avais eu le cœur brisé et à présent vous essayiez de recoller les morceaux. Seule ombre au tableau, si lui avait été sage durant six mois, toi pas du tout… Tu avais eu des relations, des liaisons, mais une seule avait dépassé le point de « sans lendemain » et c’était compliquée plus que tu n’aurais pu l’imaginer. Lev. Ton ami que tu avais poussé à se dévoiler, à accepter ce qu’il était, ce qu’il ressentait. Le gros problème, c’est qu’au final tu t’étais pris dans ton propre piège. Te surprenant à tenir plus à lui qu’il n’en était possible au départ. Tu te souviens encore de cette soirée au bar, de ce serveur au nez cassé, des révélations exposées au grand jours.

Tu cesses de t’agiter, ton portable en main, alors que ton regard observe le numéro du jeune homme en question. Tu n’avais plus eu de nouvelles depuis plusieurs jours, n’en donnant pas non plus. Tu aurais pu, mais suite aux événements qui avaient eu lieu entre vous, tu avais pensé que le laisser respirer était une bonne chose. C’était sans savoir qu’Alexandre reviendrait dans ta vie et que tu craque en lui laissant une seconde chance. Un bruit retenti à l’entrée alors qu’on toque à ta porte, te faisant sursauter au passage. "Euh... Fol ? C'est Lev ? T'es bien là ?" Quand on parle du loup…Tu sens ta gorge se nouer, tes muscles se crisper. Et merde, te voilà devant un souci majeur. « Oui, entre c’est bon, je suis potentiellement habillé et présentable. » Tu essayes de paraître naturel, pourtant, ta voix tremble légèrement. Bon, il ne c’était rien passé de terrible entre vous, il t’avait fait un bisou sur la joue, vous vous étiez dit que vous vous plaisiez mais sans plus. Pourquoi stresser ? Ce n’était pas comme s’il y avait eu la grande déclaration d’amour, les baisers passionnés voir davantage hein. Mais en-même temps il y avait eu ce petit truc, cette complicité qui avait fait que tout était différent. Passant une main dans tes cheveux, tu vois le jeune homme apparaître dans ton champ de vision. Assit en Indien sur ton lit, tu jouais nerveusement avec ton portable, le faisant bouger sur la couverture de l’hôpital.

« Hey…je ne m’attendais pas à te voir. » Oui, parce que bon, tu étais quand même resté dans nouvelles… Tu souris très légèrement, lui montrant bien que ce n’était pas une réflexion. Il avait avoué que tu lui plaisais, que tu avais raison à propos de lui et qu’il en avait marre de se mentir. Tu savais donc qu’il devait clairement travailler sur lui-même…ou alors, il c’était réveillé le lendemain avec une gueule de bois et ne se souvenait de rien…C’est vrai que tu n’avais pas pensé à cette possibilité. Du coup, tu es encore plus mal à l’aise.

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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 11:06

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Quelque part, je réalise en même temps que j'entends sa voix et l'aperçois finalement qu'une partie de moi avait espéré qu'il soit déjà parti, qu'il ne soit pas dans sa chambre, ou occupé avec quelqu'un d'autre pour me donner une raison valable de repousser la confrontation encore un peu. Mais il est seul, assis en tailleur dans une chambre étonnamment fleurie. Je sais qu'il est mal à l'aise, au moins autant que je le suis, parce que sa voix est tremblante et que son attitude toujours très confiante a totalement disparue. Evidemment, je ne m'attendais pas à ce que la rencontre soit totalement sereine et dépourvue d'embarras, mais je ne sais vraiment pas quoi faire pour rendre les choses plus supportables...

Je m'avance, sans trop m'approcher ni oser lui serrer la main. En fait, je ne sais pas vraiment si je dois lui serrer la main ou tout autre chose. Comment est-ce qu'on salue la personne qui vous a poussé à vous assumer tout en vous avouant que vous lui plaisez et réciproquement, à l'hôpital après un accident et un silence radio de plusieurs jours sans que ce soit gênant ? Je ne suis pas une lumière littéraire, mais il ne me semble pas qu'un manuel pour ce genre de situation existe et s'il y en a bien un, je me maudis cent fois de ne pas l'avoir lu.

Je grimace à sa réflexion, réalisant combien il a du se poser des questions à mon sujet : ça n'a pas été facile pour moi après cette soirée, mais je ne m'étais pas rendu compte de la situation dans laquelle il avait du se trouver lui aussi, sans savoir où s'en tenir et sans aucune nouvelle. Je m'en veux et me mords l'intérieur de la joue en guise de punition. "Bien sûr que j'allais venir te voir, je ne l'ai appris qu'hier matin, sinon je serais venu plus tôt. Je sais que je t'ai pas donné de nouvelle mais je serais venu, même après..." Je ne peux pas finir ma phrase parce que malgré ma répétition de cette discussion de nombreuses fois, je n'ai finalement pas le courage d'aller jusqu'au bout. Je me tiens debout à côté du lit, me balançant d'un pied sur l'autre, trahissant entièrement mon malaise. Mes mains se crispent autour du paquet que je porte et le froissement du papier me rappelle que j'ai un cadeau à lui donner.

"Je... Je t'ai apporté quelque chose. C'est pas grand chose, je ne savais pas trop ce qui était autorisé... Je t'aurais bien amené à boire, mais je ne savais pas non plus si ton état allait te permettre de faire la fête d'ici peu... D'ailleurs, comment ça va ? Je n'ai pas vraiment eu d'info sur la gravité de l'accident..." Je lui tends le paquet, essayant de ne pas trop le serrer pour ne pas gâcher la surprise : c'est un ours en peluche en tenue de docteur, et la petite surprise, c'est qu'on peut enregistrer un message qu'il dit à chaque fois qu'on lui presse le ventre. Le message que j'ai enregistré était "Fuck you wall." C'est nul, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour détendre l'atmosphère.

J'attends qu'il l'ouvre sagement, sans bouger, et croise les doigts pour que ça lui plaise, parce que je n'ai pas besoin de plus de malaise, sinon je vais devoir moi aussi me faire interné pour crise d'angoisse...
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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 12:03

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Sometimes, you better off alone

Tu l’observes en silence, ne sachant pas trop comment réagir. Vous êtes tous les deux dans la même galère, aussi mal à l’aise l’un que l’autre. Ça te fou les boules ce genre de situation. Tu as juste l’impression que votre amitié est en train de valser en éclat à cause de vos révélations, tu n’oses même pas imaginer la situation quand il va apprendre pour toi et Alexandre. Il connait ton histoire avec ton ex, vous en aviez déjà parlé et tu lui avais raconté tout du début à la fin. Il sait que tu en as souffert, que tu as été brisé par cette relation. Pourtant, te voilà reparti pour un tour, mais cette fois-ci, ça semble vachement moins simple. Il fait son apparition dans la pièce, grimaçant à ta réflexion. Tu te doutes qu’il ne l’a pas fait méchamment, que son silence n’était pas une manière de t’éviter ou quelque chose dans ce style. Lev est plutôt du genre…pas à affronter les choses mais presque. La preuve, combien de fois ne vous vous étiez-vous pas pris la tête, pour ensuite, revenir l’un vers l’autre comme si de rien était. A présent, vous êtes tous les deux dans cette chambre d’hôpital, cherchant un moyen d’entamer une conversation qui autrefois venait naturellement. Toi qui généralement était si sûr de toi, tu ne l’étais plus du tout. Te retrouver dans un tel état ce n’est pas franchement agréable, encore moins habituel. La seule personne qui arrivait à provoquer ça n’était autre qu’Alexandre, avec un autre, c’était une nouveauté.

"Bien sûr que j'allais venir te voir, je ne l'ai appris qu'hier matin, sinon je serais venu plus tôt. Je sais que je t'ai pas donné de nouvelle mais je serais venu, même après..." Même après… Il ne finit par sa phrase, pourtant, tu comprends qu’il se souvient. Oui il se souvient de ce qui s’est passé entre vous, des paroles qui ont été dites, des révélations également. Ça te rassure ? Pas vraiment, tu aurais peut-être préféré qu’il ne se souvienne de rien, ainsi, tu aurais pu adopter un comportement tout autre. « Oui, j’avais demandé à ce que mon accident ne s’ébruite pas… je ne suis pas très fier d’avoir confondu l’accélérateur avec le frein. » Tu essayes de faire de l’humour mais ça sonne faux, terriblement faux. Putain, il faut que tu te reprennes et ce, rapidement. C’est Lev quoi ! C’est ton ami, ton pote avec qui tu aimes relever des défis. C’est bon, arrêtes de faire ta chochotte. Il approche du lit et se stoppe à une distance raisonnable, se balançant d’un pied à un autre. Tu reconnais ce signe de malaise évident, de nervosité. Tu détends légèrement les jambes, essayant de bouger sans pour autant paraître nerveux pour autant. Deux gamins ! Voilà ce que vous étiez à l’heure actuelle. Deux gamins paumés, mal à l’aise. Deux enfants qui ne savent pas quoi dire, pas quoi faire. Ça en est comique comme pitoyable. C’est…étrange, véritablement étrange.

"Je... Je t'ai apporté quelque chose. C'est pas grand chose, je ne savais pas trop ce qui était autorisé... Je t'aurais bien amené à boire, mais je ne savais pas non plus si ton état allait te permettre de faire la fête d'ici peu... D'ailleurs, comment ça va ? Je n'ai pas vraiment eu d'info sur la gravité de l'accident..." Tu souris légèrement en prenant le cadeau qu’il te tendait, essayant tant bien que de mal de ne pas frôler ses doigts avec les tiens. « Aaron c’est amusé à m’amener une bouteille de Vodka alors que j’étais sous médicaments…je pense que j’ai cru que j’allais lui faire bouffer. » Aaron est ton meilleur ami, toujours en train de faire des conneries comme toi. « ça va…je revenais chez moi, un animal est passé devant la voiture et au lieu de freiner j’ai accélérer comme un con. J’ai terminé ma course dans un mur, heureusement, je ne roulais pas vite et j’ai juste eu quelques bleus et une commotion. Rien de bien grave. » Tu te veux rassurant, haussant doucement les épaules. Levant légèrement le cadeau, tu ajoutes également un. « Merci, t’étais pas obligé. » Tu déballes néanmoins celui-ci, te retrouvant nez à nez avec un ours en peluche avec un habit de médecin. D’accord, tu reconnaissais bien là Lev et son humour. « J’aurais de la compagnie lorsque j’irais bosser à l’hôpital. » Tu ris légèrement en secouant la peluche, la serrant un peu trop fort, une voix résonna pour lâcher un « Fuck you wall. »

Cette fois tu pouffes de rire en secouant la tête. « Bon peut-être que je le garderais juste chez moi, vu que je bosse avec des enfants, ça serait mal vu comme phrase et je risquerais de me faire buter par les parents. » Oui, ta spécialité était la pédiatrie. Du coup, tu voyais mal l’ours exploser des insultes à un gosse de six ans… « Mais sinon, il est parfait, c’est complètement moi… » Tu reposes ton regard sur Lev l’espace d’un instant, déposant la peluche sur le lit près de tes jambes. « ça va toi sinon ? » Question stupide…tellement banale. Tu te mettrais bien une claque dans la gueule, franchement, tu n’avais rien de mieux à dire qu’une stupide banalité ? Tu n’as qu’à lui demander comme il fait dehors tant que tu y es.




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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 13:09

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Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement : la conversation a commencé, c'est parti, plus de silence gênant, plus d'angoisse de savoir si l'autre a envie de parler ou non. C'est un peu comme de regarder les résultats d'examens du bac, toute votre vie dépend de cette instant, soit ça passe, soit ça casse. Et en l’occurrence, aujourd'hui ça passe. Et c'est une bénédiction, parce que je n'ose pas imaginer ce que j'aurais fait sans Folriano, mon seul véritable ami dans cette ville pourrie. Je serais probablement rentré à Volgograd sur un coup de tête parce que je ne l'aurais pas supporté.

Je lève les yeux au ciel quand il me parle d'Aaron : je ne l'ai jamais rencontré, parce que l'occasion ne s'est jamais présentée et que franchement, je me serais senti très mal à l'aise en la présence du meilleur ami de mon seul ami... Mais j'ai beaucoup entendu parler de lui, et comme d'habitude, sa connerie est tout simplement effarante. Comment peut-i être si... Enfin, bref, maintenant n'est pas le moment pour Folriano de remarquer mon évident énervement. A la place de ça, je suis soulagé de savoir qu'il n'a rien de grave même si j'aurais pu m'en douter vu qu'il sort normalement aujourd'hui : si ça avait été grave, je me doute qu'il ne serait pas déjà sur pied, mais quand même, on ne sait jamais. Une part de moi questionne quand même la véracité de ses propos, parce que Folriano n'est absolument pas le genre à faire ce genre d'erreur en conduisant, mais là encore, je ne peux me permettre de montrer des doutes, je ne tiens pas à menacer notre situation déjà vacillante.

Je souris en voyant que mon cadeau lui fait plaisir et lorsqu'il éclate de rire, je sens toute la pression retomber d'un seul coup. C'est comme si la tension n'avait jamais existé. Comme si tout était soudainement rentré dans l'ordre, comme ça, grâce à un nounours en peluche vulgaire et un rire. Je me joins à lui, réalisant l'étendue de ma stupidité : "C'est vrai que je n'avais pas pensé aux enfants... Ni aux parents, d'ailleurs ! Mais je ne suis pas tellement d'accord, c'est important les insultes, autant qu'ils s'y fassent le plus vite possible, je suis sûr que tu pourrais élaborer une nouvelle théorie éducative !" Je continue de rire, peut-être un peu trop pour que ce soit naturel mais franchement, ça m'est complètement égal. J'avais besoin de ça, besoin de ce moment de détente après tout ce qui s'est passé ces derniers jours.

Et puis tout d'un coup, la tension revient comme une claque à la figure alors qu'il me pose cette question tellement banale mais dans mon cas tellement compliquée. Je ne sais pas s'il veut juste continuer dans les banalités ou s'il a vraiment conscience de la portée de sa question. Parce que pour y répondre, je dois soit mentir et j'ai décrété que ce n'était plus d'actualité surtout pas avec lui, soit mettre les choses à plat avec lui, prendre des risques encore une fois, me rendre vulnérable mais franc. Et c'était ce que j'étais venu faire à la base, non ? Mon regard se tourne furtivement vers la porte d'hôpital blanche qui ressemble à la porte d'un paradis promis où les confrontations sentimentales n'existent pas et où le seul soucis est de décider si on veut se bourrer la gueule à la vodka ou au rhum. Si je décidais, là tout de suite, de fuir en courant, je suis certain qu'il ne me rattraperait jamais. Parce que je suis de base un bon sprinteur, qu'il est amoindri et que je ne suis pas vraiment certain qu'il en ait envie de base...

C'est d'ailleurs la chose qui me terrifie le plus, de me mettre à nu pour réaliser qu'il ne partage pas ce que je m'apprête à lui dire, que tout ce qui s'est passé cette nuit là était une monumentale erreur. Très honnêtement dans ce cas là, ma porte de sortie serait plus la fenêtre qui se trouve en face de moi, mais on n'en est pas encore là. Prenant mon courage à deux mains, je viens m'asseoir à côté de lui, faisant face au mur blanc, sans me coller pour ne pas que la suite devienne trop gênante.

"Ecoute, Fol, je vais pas te mentir, ces derniers jours ça n'allais pas spécialement fort. Je t'ai pas donné de nouvelles parce qu'après ce qu'il s'est passé la fois dernière, j'avais besoin de temps. Je sais que ça peut paraître absurde, mais j'ai... Tu m'as fait franchir un énorme pas, et j'avais besoin de mettre les choses au clair, au moins pour moi. Je dis pas que j'ai bouleversé toute ma vie, que tout le monde est au courant et que je me ballade fièrement en assumant ce que je suis, mais j'ai arrêté de me le cacher et c'est assez pour le moment." Je m'arrête pour reprendre ma respiration, et me concentrer sur la suite, parce que ça, c'était la partie facile. Vient le reste, ce qui je le sais est à la base de tout l'embarras entre nous, mais il faut absolument que je le dise. Pour moi. Pour lui. Pour nous. "Il reste quelques choses à éclaircir, il faut que je me débarrasse de Joanna, parce que ça n'a plus aucun sens maintenant, non pas que ça en ait eu un jour. Et il y a..." Tu peux encore reculer Lev. T'es pas obligé d'aller jusqu'au bout, qu'est-ce que ça peut faire ? Arrête juste de parler. Ne continue p- "Il y a toi. On était pas au mieux de nos capacités, mais je me souviens exactement de tout ce qui s'est passé et pour être honnête, c'est cette partie qui me terrorise le plus." Je ne peux plus m'arrêter maintenant, je n'en ai pas envie et de toute façon, c'est trop tard. Je me tourne vers lui un peu brusquement, pour pouvoir le regarder droit dans les yeux. "Je n'ai jamais eu d'attirance pour personne. Pas de vraie attirance sincère en tout cas. Mais maintenant il y a toi. Ca fait un bon moment que ça dure maintenant, et plus j'y pense, plus ça me plaît. Je ne sais pas pourquoi tu me fais cet effet-là, mais c'est comme ça. On s'entend bien, je peux être qui je veux avec toi sans me sentir jugé et tu m'as tellement aidé. Je tiens énormément à toi, plus que ce que je pensais, surtout après ce qui s'est passé... Je n'ai pas oublié ce que tu m'as dit non plus. Que je te plaisais bien. Je ne sais pas où je suis exactement, ni où je vais en ce moment. Mais ce que je sais, c'est que j'ai envie que tu sois sur le chemin. Je suis pas en train de te faire une grande déclaration d'amour, ce que j'essaie de dire, c'est que si c'est quelque chose que tu veux, j'aimerai qu'on essaie quelque chose. Je sais pas exactement où ça va nous mener, mais ça m'est un peu égal..."

Je m'arrête, ne sachant pas trop quoi ajouté. C'est sorti bien plus brouillon que ce que j'avais prévu, mais dans les grandes lignes, le message est passé. Je reste assis en silence, le fixant en ayant trop peur de faire le moindre mouvement. Le silence se prolonge et avec lui mon malaise augmente. "Hum... Dis quelque chose, s'il te plaît ?"

J'ai envie de mourir. J'aurai du choisir la fuite. Quel abruti...

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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 14:08

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Il avait fallu un nounours en peluche pour que vos rires sortent enfin de votre gorge, retrouvant un semblant de normalité. Tu en étais soulagé, véritablement, parce que rester ainsi aussi mal à l’aise ne faisait pas partie de ton programme. Tu connaissais Lev depuis quelques temps maintenant, votre amitié c’était faite naturellement depuis que vous aviez partagés un défi de Nerve. De ce fait, tu ne voulais pas gâcher ça, tu te voyais mal ne plus lui parler même si tes amis étaient nombreux, chacun de ceux-ci ont une importance qui leur est propre. "C'est vrai que je n'avais pas pensé aux enfants... Ni aux parents, d'ailleurs ! Mais je ne suis pas tellement d'accord, c'est important les insultes, autant qu'ils s'y fassent le plus vite possible, je suis sûr que tu pourrais élaborer une nouvelle théorie éducative !’’ Tu fais une petite moue comme si tu étais en train de réfléchir. « Je suis sûr que je ferais un carton, après m’être fait lyncher par une centaine de parents en colère. » Oui, parce que bon, tu voyais mal les parents accepter le fait que leurs enfants puissent dire des conneries. Quoi que, au pire tu leurs apprendras des insultes dans des langues différentes, ainsi, ils passeront pour des intelligents et les parents ne comprendraient rien. Pas con comme idée, mais irréalisable quand même. Tu n’es pas suicidaire et même si l’idée est tentante, la finalisation reste complètement comique et subjective. En gros, tu allais devoir tenir ta langue et la tourner sept fois dans ta bouche.

Finalement, la question basique fit mouche et un blanc s’installa encore. Bordel, tu devrais fermer ta grande gueule l’air de rien. Tu le vois observer la porte blanche et, l’espace d’une seconde, tu te dis qu’il va prendre ses jambes à son cou et se barrer. Pourtant, à la place, il vient s’asseoir sur le bord du lit. Tu l’observes, curieux. Il est nerveux et tu sens la connerie arriver. "Ecoute, Fol, je vais pas te mentir, ces derniers jours ça n'allais pas spécialement fort. Je t'ai pas donné de nouvelles parce qu'après ce qu'il s'est passé la fois dernière, j'avais besoin de temps. Je sais que ça peut paraître absurde, mais j'ai... Tu m'as fait franchir un énorme pas, et j'avais besoin de mettre les choses au clair, au moins pour moi. Je dis pas que j'ai bouleversé toute ma vie, que tout le monde est au courant et que je me ballade fièrement en assumant ce que je suis, mais j'ai arrêté de me le cacher et c'est assez pour le moment." C’est déjà un bon point, pour ça, tu es content pour lui. D’ailleurs, tu souris doucement à ses paroles. Tu sais que ça ne se fera pas du jour au lendemain, qu’il allait devoir prendre du temps pour lui, faire le point étape par étape, comme toi tu l’avais fait. Tu avais d’abord accepté ce que tu étais, vivant dans le secret pour enfin, quand tu avais été prêt, te dévoiler aux autres.

"Il reste quelques choses à éclaircir, il faut que je me débarrasse de Joanna, parce que ça n'a plus aucun sens maintenant, non pas que ça en ait eu un jour. Et il y a..." Non…tais-toi, ne dis rien. Voilà ce que tu te disais là de suite, la respiration bloquée alors que tu te plongeais en apnée total. "Il y a toi. On était pas au mieux de nos capacités, mais je me souviens exactement de tout ce qui s'est passé et pour être honnête, c'est cette partie qui me terrorise le plus." BAM DANS TA GUEULE… Tu te figes brusquement, les doigts crispés sur le petit ours en peluche comme si tu t’y accrochais comme une bouée de sauvetage. Il plonge son regard dans le tiens brusquement, le pire, c’est que tu n’arrives pas à t’en détacher. Tu ouvres la bouche pour lui demander d’arrêter, pour lui dire de ne pas continuer. Tu ne veux pas le faire souffrir, pas après ce qu’il a enduré, pas maintenant. Malheureusement pour toi, il enchaîne et te coupe dans ton élan. "Je n'ai jamais eu d'attirance pour personne. Pas de vraie attirance sincère en tout cas. Mais maintenant il y a toi. Ca fait un bon moment que ça dure maintenant, et plus j'y pense, plus ça me plaît. Je ne sais pas pourquoi tu me fais cet effet-là, mais c'est comme ça. On s'entend bien, je peux être qui je veux avec toi sans me sentir jugé et tu m'as tellement aidé. Je tiens énormément à toi, plus que ce que je pensais, surtout après ce qui s'est passé... Je n'ai pas oublié ce que tu m'as dit non plus. Que je te plaisais bien. Je ne sais pas où je suis exactement, ni où je vais en ce moment. Mais ce que je sais, c'est que j'ai envie que tu sois sur le chemin. Je suis pas en train de te faire une grande déclaration d'amour, ce que j'essaie de dire, c'est que si c'est quelque chose que tu veux, j'aimerai qu'on essaie quelque chose. Je sais pas exactement où ça va nous mener, mais ça m'est un peu égal..."

Tu restes complètement sous le choc, immobile, le cœur battant. Tu ne bouges pas, tu ne saurais pas bouger, c’est impossible. Pourquoi il te balance ça à la gueule maintenant ? Il ne savait pas venir deux jours plus tôt ! Tu as envie de te cacher sous les couvertures, de partir en courant et ce le plus loin possible. "Hum... Dis quelque chose, s'il te plaît ?" Tu en es incapable. Tu ouvres la bouche à plusieurs reprises sans qu’aucuns sons ne puisse sortir de tes lèvres. Tu ne t’attendais pas à un tel bouleversement…Pourtant, tu ne peux pas le laisser comme ça, ça serait monstrueux de ta part. « Lev je…bordel, pourquoi t’as pas dit ça deux jours plus tôt... » Tu soupires baissant les yeux en plaquant tes mains sur ton visage, comme un gosse qui ne sait plus où se mettre. Tu respires un bon coup, remontant ta main dans tes cheveux. Tu as besoin de bouger. De ce fait, tu te lèves et tu commences à faire quelques pas dans ta chambre, cherchant le courage de briser les espoirs de Lev. Finalement, tu t’arrêtes, te stoppant près de lui, plongeant ton regard dans le siens. « Ce que je t’ai dit l’autre soir était la pure vérité, je ne t’ai pas menti ou joué avec toi…et crois-moi, tu serais venu deux jours plus tôt, ça aurait été différent. » Oui, si il était venu deux jours plus tôt, tu lui aurais sûrement dit que tu voulais quelque chose avec lui, que tu voulais voir ce que ça pouvait donner. Hors, là, c’était impossible. Tu n’es pas homme à jouer sur deux tableaux, bien que ton attirance ou même ton affection envers lui n’avait absolument pas changé. C’est sûrement ça le pire.

« Alexandre est passé hier me voir…On…on a décidé de se remettre ensemble pour voir si ça pourrait fonctionner entre nous, maintenant que j’assume entièrement qui je suis. » La bombe est lâchée et tu sais que là, de suite, tu vas devoir affronter un Lev en colère ou encore un Lev qui fuis. Peut-être va-t-il croire que tu t’es joué de lui… du coup, tu enchaînes directement, ne lui laissant pas le temps d’argumenter si c’est ce qu’il voulait faire. « Tu…tu ne m’as pas donné de nouvelles Lev et c’était pas prémédité. Tu sais bien que je ne suis pas un menteur, que si je dis quelque chose c’est que c’est vrai. Je ne m’attendais pas à ressentir quelque chose pour toi, pas de cette façon… » D’accord tu t’embrouilles…t’es dans la merde.




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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 18:59

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Plus le temps passe, plus la panique s'installe. Dès que j'ai fini de parler, je peux voir que quelque chose ne va pas, que Folriano est choqué par ce que je viens de lui dire, et qu'il ne va certainement pas abonder dans mon sens. Malgré tout, je ne cède pas à l'envie de me lever et de partir en catastrophe en prétextant qu'il n'a pas à me répondre et que c'est sans importance. Parce que je sais que je ne pourrais pas continuer ma petite vie sans avoir de réponse de sa part. Alors j'attends, et je le regarde ouvrir et fermer la bouche, cherchant ses mots, complètement abasourdi.

Puis, enfin, après ce qui me semble être une éternité, les mots sortent et je regrette instantanément qu'il ait retrouvé la parole : il me dit que j'arrive trop tard, tourne autour du pot, visiblement perdu, et fait une tentative désespérée pour ne pas me blesser mais je sais que c'est trop tard. Tout ce qui me reste à faire, c'est de subir ses paroles et d'attendre que le couperet tombe, que la cause sous-jacente surgisse enfin. Et quand elle arrive finalement, après une atroce torture d'excuses et de pirouettes de sa part, tout s'effondre.

Alexandre. Voilà la cause de ma chute. L'obstacle insurmontable qui me prive aujourd'hui de mon seul et unique ami. De mon seul repère. A mesure que les explications s'enchaînent, je sens mon coeur sombrer, contrôlant à peine des tremblements qui finissent par s'emparer de moi. Alexandre, celui que j'ai appris à détester au fil du temps, cet ex qui a brisé Folriano il y a longtemps, cette ombre qui le suivait en permanence et qui maintenant a retrouvé sa place d'antan.

Je n'arrive pas à comprendre ce que je ressens, ni même à le ressentir proprement. Je ne sais pas si je suis triste ou en colère, déçu ou blessé, contre qui va ma haine et mon dégoût. Moi, principalement, pour m'être laissé prendre à un jeu qui je le savais finirait tôt ou tard par me blesser. Lui, parce qu'il n'a pas su gérer sa vie en m'incluant dedans, me fonçant dessus tête baissée sans avoir le respect de m'épargner des souffrances inutiles. Alexandre, parce qu'après tout c'est lui la cause de tout ça. Non. C'est définitivement Folriano qui est le plus à blâmer dans cette histoire : il m'a poussé à bout, en connaissant ses sentiments pour moi, m'a forcé à sortir de ma coquille et plus encore, et n'a pas hésité à me poignarder au moment où j'étais le plus vulnérable, parce qu'il n'a pas eu le courage de venir me parler ou d'attendre que j'ai le temps de revenir vers lui. Je suis en chute libre, comme si j'avais tenté de traverser un précipice pour rejoindre une rive meilleure et que le frêle bout de bois que j'avais utilisé pour traverser venait de se briser. Je tombe, et je ne sas pas encore quels dégâts fera la collision, je ne peux qu'anticiper, restant parfaitement silencieux et immobile le temps que mon cerveau remette tout en place.

Puis je me lève, lentement, silencieusement, détournant mon regard de lui. La colère gronde en moi, l'envie de le frapper me prend, l'envie de crier, de me défouler. Mais elle meurt presque aussitôt. Parce que ce genre de colère n'est réservée qu'à des enfantillages futiles, des querelles avec des serveurs de bar miteux, des inconnus alcoolisés, des sujets sans importance. Ma colère est sourde, et elle est vite remplacée par un dégoût profond et une tristesse sans précédent. Je croise les bras sur mon torse, le plus fort possible, pour me protéger du monde extérieur, pour tenter d'être moins vulnérable que je le suis maintenant. Ca ne marche évidemment pas.

"Tu ne peux pas me reprocher d'être en retard, c'est dégueulasse." Les mots m'ont échappés sans que je puisse les contrôler. Je suis face au mur, je ne peux pas le regarder, j'ai trop honte, trop mal. "T'as été dans la même situation que moi, exactement la même. Tu sais ce que c'est, tu sais que j'avais besoin de temps. Tu sais que ce n'est jamais facile et pourtant tu oses me reprocher de ne pas t'avoir donné de nouvelle, de ne pas être venu alors que tu as dit toi même que tu ne voulais pas que ton accident se sache. C'est dégueulasse." Ma voix tremblante se brise, et les larmes jaillissent finalement. Je sais que ce n'est plus la pine de cacher mon état, et j'ai envie de lui montrer les conséquences de ses actes, alors je me tourne, pour le regarder sans vraiment le voir, ma vision brouillée par les larmes qui coulent maintenant sans retenue. "Et tout ça pour qui ? Pour Alexandre ! Celui qui t'as brisé le coeur, qui t'as rendue la vie impossible. Celui que j'ai appris à détester avec toi, parce que ce n'est qu'un moins que rien. Pour lui, qui réapparaît comme ça et qui arrive à se frayer un chemin vers toi sans mal. T'es qu'un hypocrite, Folriano. Un hypocrite qui en plus ne s'assume même pas. Tu le laisse revenir, après tout ce qu'il t'a fait ? Tu me dis que tu m'aimes bien et que ça te fait chier, que tu ressens quelque chose pour moi que tu n'attendais pas et pourtant tu me fais ça ? Tu ne pouvais pas attendre quelques jours ? Ou même m'appeler de toi-même ?"

Je n'arrive plus à parler, l'émotion me submergeant totalement. Je me laisse tomber sur le seul fauteuil de la pièce, écrasant au passage un bouquet de fleur posé là. Je prends ma tête dans mes mains et continu de parler, plus pour moi-même que pour lui maintenant, cédant totalement au désespoir de la situation, incapable de me ressaisir. "J'aurais jamais du te faire confiance. J'aurais jamais du me laisser avoir comme ça... C'est ma faute, je suis tellement stupide."

Je cherche à m'accrocher à quelque chose pour me rassurer. Je vois Zima, Volgograd, ma vie en Russie, mes amis, mais rien n'y fait. Je vois ma vie ici, Joanna, mes parents, NERVE et j'ai l'impression d'être dans un cercle vicieux qui ne s'arrêtera jamais. Je le vois lui, qui est pourtant à quelques mètres de moi, les moments passés ensemble à rire, les beuveries, les soirées. La soirée. Je revois tout ça et j'aimerai que rien n'est existé. J'aimerai être quelqu'un d'autre, n'importe qui, pour arrêter de sentir toutes ces émotions, mais je n'y arrive pas. Je suis condamné à rester là, sanglotant, sur un fauteuil d'hôpital, aussi vulnérable qu'un enfant...

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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 19:58

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Tu attends sa réaction, tu as du mal à respirer convenablement. Tu te sens mal, réellement mal. Comment as-tu fait pour te mettre dans une telle situation ? Le repousser aurait dû être plus facile non ? Ça n’aurait pas dû te créer cette boule au ventre des plus désagréable, comme si tu faisais un mauvais choix, ou encore, comme si tu prenais une mauvaise décision. Non, tu avais décidé de donner une nouvelle chance à ton couple, d’avancer avec Alexandre et de voir si ça pouvait fonctionner. Mais pourquoi te sens-tu si mal devant Lev. Il se lève et croise les bras contre son torse. Je peux voir ses muscles se crisper comme pour éloigner la réalité, acte de défense que tu connaissais bien pour avoir étudié de la psychologie. Tu l’observe légèrement, ton estomac tordu, cruellement douloureux. Tu te sens fébrile. "Tu ne peux pas me reprocher d'être en retard, c'est dégueulasse." Et pourtant c’est ce que tu fais. Il aurait dû venir plus tôt, tout c’était joué sur l’espace de quelques jours. Tu ne pouvais pas faire marche arrière, ça ne servait à rien de se voiler la face. Tu t’en voudrais de ne pas avoir tenté le coup avec Alexandre, puis, Lev pouvait-il seulement te dire qu’il t’aimait ? Qu’il voulait construire quelque chose de sérieux à tes côtés ? T’aimer avec tes défauts, tes qualités ? Tu n’en étais pas certain, il devait déjà s’aimer lui-même et ce entièrement. Ça tu le savais également, tu avais été souvent confronté à cette réalité.

. "T'as été dans la même situation que moi, exactement la même. Tu sais ce que c'est, tu sais que j'avais besoin de temps. Tu sais que ce n'est jamais facile et pourtant tu oses me reprocher de ne pas t'avoir donné de nouvelle, de ne pas être venu alors que tu as dit toi même que tu ne voulais pas que ton accident se sache. C'est dégueulasse." Tu entends sa voix se briser alors que, déjà, tu sais que les larmes coulent de ses yeux. Tu regardes son dos. Tu aimerais avancer, poser une main sur son épaule, lui murmurer que tout allait bien se passer. Ça serait purement mensonger. La douleur, tu la connais, bien que toi c’était une peine de cœur. Lev, tu n’en savais rien. Il n’était pas amoureux, en tout cas c’est ce que tu dis, ça te rassurerait que ce soit le cas. Il ne peut pas être amoureux, c’est purement et simplement impossible. Il pleurait simplement parce qu’il devait se sentir rejeté pour la première fois alors qu’il tentait de s’accepter…Tu n’aidais vraiment pas. Tu ne sais pas quoi dire, restant immobile, debout comme un abruti, la gorge serrée. Tu aimerais lui dire que tu es désolé, malheureusement, tu sais que ça ne serait absolument pas suffisant. Tu viens de lui faire mal, tu viens de le faire pleurer. Tu as du mal à accepter cette évidence. Dans l’histoire, tu es un vrai connard de service. Bordel, dans quelle merde t’étais-tu fourré ? Pourquoi t’as ce petit pincement au cœur que t’aimerais refouler.

Il te fait alors face, plongeant ton regard dans le sien, tu baisse rapidement celui-ci. Tu ne veux pas lui faire face quand il pleure, surtout pas à cause de toi. "Et tout ça pour qui ? Pour Alexandre ! Celui qui t'as brisé le coeur, qui t'as rendue la vie impossible. Celui que j'ai appris à détester avec toi, parce que ce n'est qu'un moins que rien. Pour lui, qui réapparaît comme ça et qui arrive à se frayer un chemin vers toi sans mal. T'es qu'un hypocrite, Folriano. Un hypocrite qui en plus ne s'assume même pas. Tu le laisse revenir, après tout ce qu'il t'a fait ? Tu me dis que tu m'aimes bien et que ça te fait chier, que tu ressens quelque chose pour moi que tu n'attendais pas et pourtant tu me fais ça ? Tu ne pouvais pas attendre quelques jours ? Ou même m'appeler de toi-même ?" Tu grimace à ses paroles. Il n’a pas totalement tore, Alexandre n’est pas tout rose, mais toi non plus. Tu l’avais fait souffrir comme lui l’avait fait. Vous aviez vos tores réciproques. Lev n’aurait jamais dû être intégrer de la sorte dans ta vie, pourtant, tu n’avais rien vu venir. Merde, il était entré dans ton existence sans prévenir, balayant ta peine de ses rires, de vos stupides défis. Tu venais de tout perdre en quelques minutes. Il s’assois dans le canapé et toi, tu as toujours les yeux rivés vers le sol. Gamin, tu te sens aussi bas que terre.

"J'aurais jamais du te faire confiance. J'aurais jamais du me laisser avoir comme ça... C'est ma faute, je suis tellement stupide." A-t-il seulement écouté ce que tu avais dit avant ? Comment peut-il croire que tu lui as menti ? Non, ça ne tu ne peux le laisser y croire, tu dois au moins le résonner, sauf que tu as clairement peur de dire des conneries. Mais tant pis, vous êtes seuls dans cette chambre, personne ne pouvait entendre vos paroles. Tu avances de quelques pas, te positionnant juste devant lui. Tu ne le touches pas, restant à une distance raisonnable. Posant tes fesses sur le sol, le haut de ton dos s’appuyant contre la barre en fer du lit. « As-tu seulement écouté ce que je t’ai dit auparavant Lev ? Je ne t’ai jamais menti, je ne ‘ai pas manipulé et ce n’est absolument pas de ta faute ! » Tu sais qu’il est en colère, que tu vas t’en ramasser plein la gueule. Pourtant, avant, il allait devoir entendre ce que tu avais à dire. Prenant une grande inspiration, tu détournes les yeux de sa personne pour regarder le mur à ta gauche. « J’ai été sincère du début à la fin. Ça serait mentir que de te dire que tu ne me plais pas, que quand je te regarde, tout a changé. C’est faux, Lev, rien a changé, je ressens toujours la même chose. » En vrai, tu ne sais pas comment aborder la chose, de toute façon tu passes déjà pour un connard alors autant que tu passes pour un connard avec des raisons.

« Tu voulais que je t’appel ? Pour te dire quoi Lev…Que j’avais la trouille parce que je n’ai jamais aimé qu’un homme dans ma vie ? Tu venais juste de me dire, qu’enfin, tu t’acceptais. Je ne voulais pas te brusquer, je n’avais pas prévu de voir revenir Alexandre dans ma vie. Tu connais notre histoire, tu sais que je ne l’ai jamais oublié. La seule chose qui aille changer, c’est toi. » Tu finis enfin par le regarder, le regard fatigué. « Si je pouvais revenir en arrière, je le ferais, mais pas pour éviter de te dire ce que j’éprouvais envers toi…non, sûrement pour te laisser quelques jours de plus. Lev, tu t’acceptes enfin comme tu es. Tu…je ne suis pas grand-chose à tes, juste un homme parmi d’autres. J’arrive à un mauvais moment dans ta vie, j’en suis tellement désolé. » Tes paroles ne sont pas très cohérentes, tu n’as jamais été doué pour ça. Cette fois, tu sens également la colère t’envahir. Te relevant tu recommences à bouger dans la place, finalement, sans le réaliser, ton poing atterri dans le mur dans un bruit sourd. « Fais chier bordel ! Tu veux que je te dise quoi Lev ? Que je suis désolé ? Je le suis, mais qu’à moitié. Que je regrette ? Non, je ne regrette pas de t’avoir dit ce que j’éprouvais pour toi, mais tu ne peux pas me reprocher de vouloir aller vers l’homme qui est amoureux de moi. Parce que Lev, regardes moi et dis-moi que t’es amoureux, parce que si c’est le cas, alors oui, tu as des raisons d’être en colère. »

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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 22:28

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Je ne bouge pas, figé sur mon fauteuil, même quand je sens Folriano se lever pour venir s'asseoir par terre juste en face de moi. Je ne le regarde pas, je n'en ai ni la force ni l'envie, et je suis bien trop occupé à refouler mes larmes pour faire quoi que ce soit d'autre. Sa voix résonne comme distante quand il parle, comme s'il était à des kilomètres, non, des années lumières de moi, et au final c'est peut-être le cas. Désormais, Lev et Folriano sont de l'histoire ancienne. Il n'y aura plus jamais de soirée, de défis, de rires, de beuveries. Je ne pourrais jamais faire semblant, jamais le voir différemment que comme je le vois maintenant. Je ne pourrais pas supporter tout ça. Et en l'entendant me dire qu'il ne m'a jamais menti, qu'il pense encore tout ce qu'il m'a dit, cette certitude se renforce, m'éloignant inexorablement de lui.

Il n'a rien compris, rien du tout. Je ne lui reproche pas ses sentiments, ni ce qu'il m'a dit. Le problème n'est pas là, c'est ce qu'il a fait, en sachant pertinemment ce que je ressens pour lui, qui est a blâmer. Je ne comprends pas son comportement, ça n'a strictement aucun sens et pourtant, c'est arrivé et on ne pourra pas revenir en arrière lui et moi. L'unique porte de sortie, le seul scénario possible, c'est que nous prenions des chemins différents, qu'il aille faire sa vie avec l'homme de ses rêves, et que j'aille faire je ne sais quoi je ne sais où, parce que je n'ai plus aucune option qui me semble digne d'être explorée...

Je me recroqueville encore un peu plus sur moi quand il me dit qu'il ne voulait pas me brusquer, qu'Alexandre compte pour lui, que s'il revenait en arrière ce serait pour nous donner du temps et non retirer ses paroles pour moi. Ca me blesse plus que ça ne me soulage, parce que je commence à me demander maintenant si tout ça n'est pas de ma faute, un mauvais concours de circonstances et je suis aussi certain maintenant que je viens de passer à côté de quelque chose de beau, d'inoubliable surement, parce que j'ai été trop lent. Comme d'habitude, Lev est bon dernier. Trop tard pour tout même son propre bonheur. Les larmes ruissellent de plus belle et je commence à avoir mal au crâne. Les arguments de Folriano détruisent petit à petit les miens, diminuant la logique de ma colère, ne me laissant pour impression qu'un sentiment de vide et de tristesse laissé par la réjection que je viens de subir. Peut-être qu'au fond, ce qui me touche, c'est le fait d'être rejeté par celui qui compte le plus pour moi. Peut-être que ma colère n'est pas justifiée du tout... Peut-être que c'est toi qui a tout foutu en l'air, Lev. Encore une fois.

Folriano se lève, je ne le suis pas du regard et après un temps, son coup de poing dans le mur me fait sursauter : je ne sais pas ce qui lui vient à l'esprit, mais je ne suis pas sûr d'apprécier la direction que prennent les choses, je ne tiens pas à ce qu'il se fasse mal à cause de moi... Et tout d'un coup, j'espère que si. J'espère qu'il s'est fait mal, très mal, et qu'il aura des ennuis. Tout d'un coup, ma colère remonte plus forte qu'avant. Parce qu'il vient de dire les mots qu'il ne fallait pas. Encore une fois, il n'a strictement rien compris et ce qu'il vient de dire est certainement ce qui me blesse le plus, de toute la discussion. Je me lève d'un bon et marche lentement vers lui, le regard noir, empli d'une rage froide qui ne demande qu'à éclater. Je me poste devant lui, le plus près possible sans le toucher, le forçant à se plaquer contre le mur. Et là, je laisse ma haine se déverser sans retenue.

"C'est toujours la même chose, hein ? Tu te souviens de ce que je t'ai dit la dernière fois ? Pas la partie plaisante où je me suis bêtement confié à toi, l'autre. Celle où je t'ai dit que tu jouais avec moi sans prendre en compte mes sentiments et comment je pouvais me sentir. Que tu le veuilles ou non, aujourd'hui c'est la même chose, t'as fait tes choix selon ta petite personne, sans prendre en compte ce que je ressens alors que tu en es très bien au courant, et j'ai fini par être blessé, encore une fois." Ma voix est beaucoup moins froide que ce que j'aurai espéré, bien moins sûre, et je sens que ma posture de caïd s'effrite en même temps que je parle, parce que je ne peux pas cacher que j'ai mal. Quelques larmes réussissent encore à se frayer un chemin sur mes joues tandis que je reprends :

"Pourquoi est-ce que tu veux toujours supposer ce que je ressens, hein ? Tu me demandes à moi si je suis amoureux ? Moi, qui suis en couple avec une pauvre fille pour que ma mère me lâche ? Moi, qui n'ai jamais aimé personne dans ma vie ? Moi, qui n'est jamais été aussi proche de quelqu'un que de toi, qui n'ai jamais rien ressenti de tel, qui ne me suis jamais confié à personne avant toi." Maintenant, les larmes coulent à flot parce que je sais que je vais faire la seule chose que je ne voulais pas faire en venant ici : tirer un trait sur lui. Mais avant, je veux qu'il réalise qu'il a tord sur toute la ligne. "Est-ce que je t'aime ? Je ne sais pas, Folriano, j'ai jamais su ce qu'aimer voulait dire. Mais tu te rappelles comment tu te sentais quand Alexandre, l'homme que tu aimes tant, t'as brisé le coeur ? Ce désespoir total dont tu m'as si souvent parlé ? Eh bien c'est exactement ce que je ressens maintenant. Tu m'as fait subir exactement ce qu'il t'a fait enduré, et je comprends maintenant comment tu te sentais. Je ne sais pas ce que ça veut dire sur ce que je ressens pour toi, mais ça doit bien compter pour quelque chose, non ?"

Je m'éloigne de lui, fébrile, tremblant, au bord de la crise de nerf. C'est le moment que je redoute le plus, les dernières paroles qui vont tout terminer, ici et maintenant. Je veux être sûr de le regarder droit dans les yeux et de ne pas flancher : "Mais très bien, je comprends. Va donc vers l'homme qui t'aime. Je suis navré que ce que je ressens pour toi ne sois pas suffisant. Tu n'auras plus à t'inquiéter de tout ça de toute façon, je ne compte pas revenir t'emmerder davantage. Bon rétablissement, Folriano." Et voilà, c'est dit, c'est fait, c'est fini. C'est fini... Je me tourne lentement vers la porte pour partir. Il est temps d'aller se cacher pour laisser libre cours à ma peine...

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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

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MessageSujet: Re: I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano   I don't wanna hear you got a boyfriend ft. Folriano EmptySam 17 Sep - 23:32

I don't wanna hear you got a boyfriend
Sometimes, you better off alone

Tu ne sais plus quoi faire. A vraie dire, tu n’avais jamais envisagé une telle situation. Tu te retrouvais là, à t’énerver comme un con alors que ça ne servait strictement à rien. Lev était en larme, toi tu avais la tremblote et cette conversation n’allait menée à rien. Vous alliez droit dans le mur…Tu étais en train de perdre ton ami, tu ne pensais pas qu’un jour vous alliez en arriver là. Tu l’entends alors se lever et, d’instinct, plus il approchait de toi, plus tu te mis à reculer, te plaquant contre le mur. "C'est toujours la même chose, hein ? Tu te souviens de ce que je t'ai dit la dernière fois ? Pas la partie plaisante où je me suis bêtement confié à toi, l'autre. Celle où je t'ai dit que tu jouais avec moi sans prendre en compte mes sentiments et comment je pouvais me sentir. Que tu le veuilles ou non, aujourd'hui c'est la même chose, t'as fait tes choix selon ta petite personne, sans prendre en compte ce que je ressens alors que tu en es très bien au courant, et j'ai fini par être blessé, encore une fois." Tu ne réponds pas, le laissant déverser sa haine. Sincèrement, tu préfères serrer les dents et surtout ne rien ajouter, parce que oui, tu avais peur de dire une connerie. Tu sens qu’il est en colère, mais le voir pleurer est loin de te faire plaisir et tu as juste envie de te cacher dans un trou de souris.

"Pourquoi est-ce que tu veux toujours supposer ce que je ressens, hein ? Tu me demandes à moi si je suis amoureux ? Moi, qui suis en couple avec une pauvre fille pour que ma mère me lâche ? Moi, qui n'ai jamais aimé personne dans ma vie ? Moi, qui n'est jamais été aussi proche de quelqu'un que de toi, qui n'ai jamais rien ressenti de tel, qui ne me suis jamais confié à personne avant toi." Tu te sens davantage coupable. Tu veux qu’il se taise, qu’il arrête de pleurer. Tu veux qu’il s’en aille, tu veux qu’il parte…mais d’un autre côté, tu te refuses à le perdre de cette façon. Tu ne veux pas le voir s’en aller, pas comme ça, pas maintenant. "Est-ce que je t'aime ? Je ne sais pas, Folriano, j'ai jamais su ce qu'aimer voulait dire. Mais tu te rappelles comment tu te sentais quand Alexandre, l'homme que tu aimes tant, t'as brisé le coeur ? Ce désespoir total dont tu m'as si souvent parlé ? Eh bien c'est exactement ce que je ressens maintenant. Tu m'as fait subir exactement ce qu'il t'a fait enduré, et je comprends maintenant comment tu te sentais. Je ne sais pas ce que ça veut dire sur ce que je ressens pour toi, mais ça doit bien compter pour quelque chose, non ?" Tu ouvres la bouche pour tenter de dire quelque chose, pourtant, rien ne sort…Oui ça voulait dire quelque chose, mais tu n’osais pas imaginer la vraie signification de sa douleur, tu ne voulais pas en être la cause.

"Mais très bien, je comprends. Va donc vers l'homme qui t'aime. Je suis navré que ce que je ressens pour toi ne sois pas suffisant. Tu n'auras plus à t'inquiéter de tout ça de toute façon, je ne compte pas revenir t'emmerder davantage. Bon rétablissement, Folriano." Et il s’éloigne de toi, s’en allant vers la porte. « Lev je… » Tu ne sais pas quoi dire d’autres alors qu’il s’éloigne de plus en plus. Le retenir ? Pour quoi faire ? Tu sais qu’il a mal à présent, tu sais que c’est de ta faute. S’éloigner de toi est sûrement la solution la plus logique des choses. Mais pourquoi tu ne veux pas te résigner à le voir partir ? Mais tu n’arrives pas non plus à lui demander de rester. Alors, tu dis simplement. « Je suis désolé… » Ni plus ni moins…tu dois le laisser partir, tu dois le faire pour lui, pour son bien. Tu n’es pas l’homme qu’il lui faut, la preuve, il pleure déjà à cause de toi.


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